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| - Les grandes lettres blanches, symboles de la colline qui surplombe Los Angeles, sont désormais inaccessibles aux touristes. Ils étaient trop nombreux à venir se prendre en photo ici. Le voisinage ne pouvait plus les supporter.
"C'est très difficile pour les gens qui vivent ici d'avoir des voitures qui font la course en long et en large dans la rue." Wallace a des problèmes de riche. Elle vit
sur la colline d'Hollywood. Non pas qu'elle soit particulièrement cinéphile, mais "parce que c'est la campagne à la ville". Du coup, les touristes qui viennent en
troupeau se concocter leurs selfies devant les grandes lettres, ça la chagrine un peu.
14 mètres de haut, 9 de large : les panneaux blancs se dressent sur le versant depuis 1923. Elles n'ont, à l'origine, rien à voir avec le cinéma. Il s'agissait d'une
opération publicitaire pour mettre en vente un chantier immobilier dans le quartier. C'est d'ailleurs en 2014 le plus grand panneau publicitaire du monde.
Les lettres d'époque étaient plus nombreuses (on pouvait lire "hollywoodland") et recouvertes d'ampoules. Puis le site a été abandonné, et ce n'est que dans
les années 1950 que la chambre de commerce a décidé de le retaper, supprimant les lumières et les quatre derniers caractères.
Les grandsProtégées par des alarmes et des caméras de surveillance, les lettres, classées monument historique par la mairie de Los Angeles, sont pourtant
épisodiquement utilisées par des militants en tous genres (http://ecosalon.com/sallywood-hollyweak-save-the-pood-all-in-a-days-work-for-conservationists/) . Une barrière est en
cours de construction, et un garde éloigne les curieux. Il s'appelle Salvador, et il est bien conscient d'être détesté. "Si je voyageais en Chine et qu'on me disait que la grande muraille était fermée, je serais révolté."
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