Producer summary
| - - Reportage : Le lancement de RF8
- Portrait : Florence Triollet, responsable du protocole par Zoé Sfez
- Chronique : L'acoustique des salles par Antoine Pecqueur
[Source site internet de France Musique] :
Reportage
> Le lancement de RF8
par Dominique Boutel
Depuis lundi, un nouveau site a vu le jour à Radio France, RF8, qui se donne comme vocation de partager le fonds musical unique de Radio France avec vous : des milliers de disques - pour certains très rares - appartenant à la discothèque, les programmations musicales des antennes, mais aussi la musique vivante c'est à dire les concerts des formations maison ainsi que les concerts qui ont lieu sur chacune des chaines du groupe. Un nouveau site à peine né et qui ne demande qu'à grandir ! RF8 propose pour le moment quelques playlists, des grands formats documentés, quelques-uns des radios vinyles enregistrés par la discothèque de Radio France, quelques collections thématiques mais surtout, un tas de possibles à venir !
Le site sera nourri par les différentes chaines de Radio France, mais aussi par vous, qui pourrez envoyer vos playlists !
Portrait
> Florence Triollet, responsable du protocole à la Direction de la Musique
par Zoé Sfez
Zoé Sfez nous emmène à la rencontre d'une personnalité discrète et pourtant incontournable pour les amateurs de musique, il s'agit de Florence Triollet, qui a pris sa retraite en ce début du mois de mai. Pendant trente ans, elle s'est occupée du protocole à la direction de la musique. C'est elle qui a choisi le placement des invités de tous les concerts de nos formations pendant toutes ces années. Un métier qui requiert beaucoup de diplomatie et qui offre un point de vue unique sur le monde de la musique et sur le microcosme qu'est Radio France. Florence Triollet a travaillé pendant quarante-quatre ans à la Maison de la Radio c'est presque un record. C'est l'une des mémoire de la maison ronde qui s'en va...
Chronique
> L'acoustique des salles de concert
par Antoine Pecqueur
Antoine nous parle aujourd'hui de l'adaptation des orchestres à l'acoustique des salles, un vrai défi pour les musiciens, en particulier en tournée. Chaque jour, l'orchestre change de salle. Quand le Philharmonique de Radio France ou l'Orchestre national de France se déplacent, ils ne disposent généralement que d'un raccord avant le concert pour tester l'acoustique. Or d'une salle à l'autre, la sonorité peut differer du tout au tout. Il y a deux grands types de salles : la salle historique, comme le Musikverein de Vienne ou le Concertgebouw d'Amsterdam, qui a un plan rectangulaire, que l'on qualifie de « boîte à chaussure ». Ces salles privilégient les réflections latérales, avec parfois un temps de réverbération important de plus de deux secondes. L'acoutique y est chaude et généreuse. L'autre plan, c'est celui dit en vignoble, avec le public tout autour de l'Orchestre. C'est Hans Scharoun qui, avec la Philharmonie de Berlin, a inventé cette configuration révolutionnaire, il y a 50 ans. Le futur Auditorium de la Radio reprend ce plan qui, d'un point de vue acoustique, favorise les réflections directes. C'est-à-dire que le son gagne en relief et en transparence. Et il y a aussi toutes ces salles hybrides, notamment les salles pluridisciplinaires faites le plus souvent pour le théâtre, où les musiciens jouent sous la cage de scène.
Aussi, dans une acoustique généreuse, les cuivres veilleront à ne pas couvrir le reste de l'orchestre. Par contre, dans une acoustique plus sèche, les bois risquent de ne pas passer le mur des cordes. Les chefs de l'Orchestre National de France ou du Philarmonique de Radio France profitent souvent du raccord pour prendre écouter depuis la salle, le but étant de régler au mieux l'équilibre entre les pupitres. Mais toutefois, avec l'arrivée du public, la salle risque encore de sonner différemment. Et c'est parfois encore plus difficile à prévoir que la météo !
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