Attributes | Values |
---|
rdf:type
| |
Contributor
| |
Publication history
| |
MediaResource
| |
Title
| - L'armée française se redéploie au Sahel
|
Lead
| - Reportage de Simon TIVOLLE consacré au redéploiement de l'armée française au Sahel qui, après les opérations menées au Mali, en Côte d'Ivoire et au Tchad, modifie son dispositif pour mieux se répartir dans d'autres zones du Sahel, afin de prévenir et de se préparer aux menaces des terroristes d'AQMI et leur étalement régional.
Interview téléphonique du colonel Michel GOYA, historien militaire, et du colonel Gilles JARRON, porte-parole de l'Etat-major des armées.
|
Duration
| |
Genre
| |
Keyword
| - armée(France)
- intervention étrangère
- intégrisme
- islam
- prévention
- Afrique occidentale
- stratégie
- Sahel
|
has producer
| - Radio France, 2014 (Producteur)
|
Summary
| - La France remet à plat son dispositif militaire. C'est la fin de l'opération Serval au Mali, le camp dans la capitale, Bamako, sera restitué aux Maliens et les Français ne resteront plus que dans le Nord. C'est la fin du dispositif Epervier au Tchad, la fin de l'opération Licorne en Côte d'Ivoire. Tous ces dispositifs vont se fondre dans un même moule régional. Les cartes sont redistribuées avec le commandement à N'Djamena, et des moyens (Forces Spéciales, hélicoptères drones, avions de chasse) répartis sur toute cette zone sahélo-saharienne : Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad. Itw téléphonique du colonel Michel GOYA, historien militaire, responsable du bureau Recherche du Centre de doctrine d'emploi des forces (CDEF) : il s'agit de s'adapter à la logique régionale des groupes ennemis comme AQMI en coordonnant l'ensemble des moyens français et alliés autour de deux zones d'action. Les chefs militaires estiment que le scénario malien peut se reproduire ailleurs. Que malgré les coups de boutoirs de l'armée française les groupes djihadistes restent menaçants à quelques milliers de kilomètres de nos frontières et qu'il est donc préférable d'intervenir au plus tôt. Les pays de la région, regroupés depuis le mois de février dans un G5 Sahel ont tous donné leur accord, militaire, et politique. Itw du colonel Gilles JARRON, porte-parole de l'Etat-major des armées : le G5 Sahel a demandé le maintien du soutien français ; les 3000 soldats français seront déployés sur l'ensemble de cette zone, avec deux "points d'appui" à Ndjamena et à Gao ; c'est un sytème très souple. En plus des 3000 soldats français de la zone sahélienne, la présence tricolore comprendra aussi deux bases de réserve pour les opérations, à Djibouti et à Abidjan, et deux pôles de formation, à Dakar et Libreville, soit environ 4000 hommes. L'opération Sangaris, en Centrafrique, ne fait pas partie du dispositif. L'armée française est intervenue il y a trois ans en Libye et en Côte d'Ivoire. L'an dernier au Mali. Cette année en Centrafrique. L'Afrique est redevenue une priorité pour la France au nom de ses intérêts, de sa sécurité et plus globalement de celle de l'Europe. Le président Hollande est soucieux de favoriser la montée en puissance des troupes africaines, mais il n'hésite pas à utiliser les compétences de l'armée française dans cette partie du monde, comme le montre ce nouveau dispositif régional. La France reprend-elle son rôle de gendarme ? Le changement de posture peut amener à se poser des questions. Suite itw du colonel Michel GOYA : la France se lance dans "une longue guerre contre le terrorisme. On rentre dans une guerre telle que la font les Américains...le problème étant...qu'on en voit pas très bien l'issue...A priori on est partis sur de la longue durée."
|
Producer summary
| - Patrick COHEN
C'est la fin de l'opération Serval au Mali le camp dans la capitale, Bamako, sera restitué aux Maliens et les Français ne resteront plus que dans le Nord -
C'est la fin du dispositif Epervier au Tchad.
La fin de l'opération Licorne en Côte d'Ivoire. Tous ces dispositifs vont se fondre dans un même moule régional.
Les cartes sont redistribuées avec le commandement à N'Djamena, et des moyens (Forces Spéciales, hélico, drones, avions de chasse) répartis sur toute cette zone sahélo-saharienne : Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad.
Les chefs militaires estiment que le scénario malien peut se reproduire ailleurs. Que malgré les coups de boutoirs de l'armée française les groupes djihadistes restent menaçants à quelques milliers de kilomètres de nos frontières et qu'il est donc préférable d'intervenir au plus tôt. Les pays de la région, regroupés depuis le mois de février dans un« G5 Sahel » ont tous donné leur accord, militaire, et politique.
Dans quelques semaines, il ne devrait rester qu'un millier de soldats français au nord du Mali (rappelons qu'ils étaient près de 5000 au plus fort de Serval) et deux mille dans les autres pays de la zone sahélienne. La présence tricolore comprendra aussi deux bases de réserve pour les opérations, à Djibouti et à Abidjan, et deux pôles de formation, à Dakar et Libreville, soit environ 4000 hommes. L'opération Sangaris, en Centrafrique, ne fait pas partie du dispositif puisqu'elle est censée être « temporaire ».
L'armée française est intervenue il y a trois ans en Libye et en Côte d'Ivoire. L'an dernier au Mali. Cette année en Centrafrique. L'Afrique est redevenue une priorité pour la France au nom de ses intérêts, de sa sécurité et plus globalement de celle de l'Europe.
Le président Hollande est soucieux de favoriser la montée en puissance des troupes africaines, mais il n'hésite pas à utiliser les compétences de l'armée française dans cette partie du monde, comme le montre ce nouveau dispositif régional.
|
Identifier
| |
dct:publisher
| |
is Editorial Object
of | |
is Child
of | |