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Contributor
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Publication history
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MediaResource
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Title
| - L'esclavage en Afrique, aboli mais toujours pratiqué
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Lead
| - Reportage de Dominique ANDRE sur la pratique de l'esclavage en Afrique. Avec les interviews de l'universitaire André SALIFOU, de Boubacar MESSAOUD, secrétaire général de l'association SOS esclavages, et de la blogueuse camerounaise Julie OWONO, ainsi que le témoignage de Jeann-Marie, une jeune Ivoirienne.
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Duration
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Genre
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Keyword
| - Afrique
- esclavage
- femme
- islam
- Boko Haram-Nigéria
- Mauritanie
- Niger
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has producer
| - Radio France, 2014 (Producteur)
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Summary
| - Dominique André revient sur l'esclavage toujours en pratique en Afrique, notamment en Mauritanie. Elle souligne que des pays, hors du continent africain, sont touchés comme la France. Elle fait part d'une mobilisation de plus en plus importante de la société civile africaine via notamment internet. A 0'42 : itw (par tel) d'André SALIFOU, universitaire, ancien député et ancien ministre du Niger : "Selon les pays et selon les communautés concernés, il y a d'une part l'esclavage tel qu'il existait à l'époque pré-coloniale, et d'autre part, ce qu'on appelle l'esclavage moderne, qui consiste à imposer des travaux inimaginables à des gamins ou des gamines." (40") A 1'48 : itw (par tel) de Boubacar MESSAOUD, Secrétaire général de l'association SOS esclavages en Mauritanie, qui dénonce les communautés musulmanes obscurantistes "Cet esclavage est caché (...) Souvent, dans la société musulmane, l'islam a été instrumentalisé." (35") A 2'59 : itw (par tel) de Marie-Jeanne, ancienne esclave domestique dans une famille africaine, dont le passeport a été confisqué à son arrivée en France "Je devais me réveiller à cinq heures du matin pour m'occuper du bébé. Je devais tout faire : le ménage, la cuisine. Et je dormais dans le cagibi (...) Je vivais constamment dans la peur." (40") A 4'04 : itw de Julie OWONO, blogueuse camerounaise, qui souligne la prise de conscience des jeunes Africains à l'occasion de la campagne "Bring back our girls" après l'enlèvement de jeunes Nigérianes par la secte Boko Haram. (30")
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Producer summary
| - [Source site internet de France Inter]
L'esclavage en Afrique, aboli mais toujours pratiqué
"Nous avons capturé vos filles, et elles seront vendues comme des esclaves." Les déclarations de la secte islamiste Boko Haram ont révolté le monde entier. Cette affaire met en lumière une pratique abolie, mais toujours pratiquée en Afrique : l'esclavage.
Il existe encore des pays où l'on parle de "maître" et "d'esclave", où des femmes, des hommes et des enfants sont la propriété d'un employeur, au mépris des lois en vigueur, dénonce l'universitaire André Salifou, l'une des grandes figures intellectuelles en Afrique.
La Mauritanie est le pays que toutes les associations montrent du doigt. L'esclavage a beau avoir été aboli en 1981 (pour la troisième fois dans l'histoire du pays), le gouvernement peine à éradiquer un système profondément ancré : on dénombre 150.000 esclaves sur une population de 3 millions et demi d'habitants.
À Nouakchott, Boubacar Messaoud, secrétaire général de l'association SOS esclavages, dénonce les communautés musulmanes obscurantistes.
Cette pratique dépasse les frontières de l'Afrique : des cas d'esclavage sont recensés dans les pays du Golfe persique. Et même en France. L'an dernier, l'histoire de Charlotte, adolescente ivoirienne vendue 4.500 euros comme esclave domestique à un couple d'africains à Cavaillon, a suscité une vague d'indignation.
Jeanne-Marie, une jeune Ivoirienne, a elle aussi été esclave domestique dans une famille africaine. Son passeport lui a été confisqué à son arrivée, et elle n'a jamais été payée.
Aux côtés des associations, les internautes africains commencent à se mobiliser. L'une des plus célèbres blogueuses africaines, la Camerounaise Julie Owono, parle d'une vraie "prise de conscience" des jeunes.
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