Sur la Croisette, les scandales sont monnaie courante, mais c'est probablement en 1960 que les festivaliers furent les plus véhéments. Ils dézinguèrent ainsi L'Avventura d'Antonioni : des sifflets, des insultes et même des jets de tomates. Même hystérie quand Fellini présenta La Dolce Vita, qui obtint donc la palme d'or. Gros barouf religieux ! A l'époque, le Vatican menaça d'excommunier tous ceux qui seraient tentés d'aller mater les cuisses et surtout l'opulente poitrine d'Anita Ekberg