Summary
| - Hommage à Gabriel GARCIA MARQUEZ décédé le 17 avril 2014. - de 2'15 à 2'58, micro-trottoir : réactions de Colombiens à l'annonce de la mort de Gabriel Garcia Marquez (source non précisée) - à 3'25, Annie MORVAN, traductrice de Gabriel Garcia Marquez et responsable de la littérature hispanique au Seuil : la popularité de Gabriel Garcia Marquez en Amérique latine. A 4'20, sa première rencontre avec Gabriel Garcia Marquez en 1981. A 6', la difficulté de traduire ses textes. - à 7'18, Gustavo GUERRERO, enseignant en histoire culturelle et littéraire de l'Amérique latine, responsable du domaine hispanophone chez Gallimard : sa rencontre avec Gabriel Garcia Marquez à Caracas en 1978. La popularité de celui-ci. - de 8'40 à 10'30, voix de Gabriel GARCIA MARQUEZ (traduction simultanée) : son attachement à la Colombie malgré le fait qu'il vive ailleurs.(source non précisée) - à 11', Gustavo GUERRERO : comment Gabriel Garcia Marquez a redéfinit la géographie culturelle de la Colombie avec ses romans. - à 12', Philippe LANÇON, écrivain et journaliste à Libération : son reportage dans le village natal de GARCIA MARQUEZ, Aracataca. - à 14'50, Annie MORVAN : l'enfance de GARCIA MARQUEZ à Aracataca. Le roman "Chronique d'une mort annoncée" - à 21'15, Gustavo GUERRERO : la violence du milieu dans lequel GARCIA MARQUEZ a vécu son enfance que l'on retrouve dans sa littérature. - à 23'45, Annie MORVAN : commentaires sur le roman "Chronique d'une mort annoncée". A 27'30, commentaires sur le roman "Cent ans de solitude". - de 29'55 à 30'54, voix de Gabriel GARCIA MARQUEZ (traduction simultanée) , dix jours avant la remise du Prix Nobel, il explique quel écrivain a eu la plus grande influence sur lui. "Et bien, c'est Gabriel Garcia Marquez...car face à la page blanche, on ne peux compter que sur soi-même." (source non précisée) - à 31', Gustavo GUERRERO, Philippe LANÇON : l'influence de William FAULKNER, de Franz KAFKA, de Marcel PROUST sur les romans de GARCIA MARQUEZ. - de 34'20 à 36'25, ARCHIVE (traduction simultanée) : la misère que connu GARCIA MARQUEZ à Paris. Voix de sa logeuse, Mme Lacroix, qui l'a hébergé gratuitement comme plus tard Mario VARGAS LLOSA. (source non identifiée) - à 36'55, Gustavo GUERRERO, Philippe LANÇON : le séjour à Paris de GARCIA MARQUEZ. - à 43'11, Philippe LANÇON, Annie MORVAN : GARCIA MARQUEZ journaliste, écrivain et homme engagé. - à 46'56, Philippe LANÇON, Annie MORVAN, Gustavo GUERRERO : son roman "L'automne du patriarche". Le personnage principal du dictateur. - à 51', Philippe LANÇON, Annie MORVAN : les relations de GARCIA MARQUEZ avec Fidel CASTRO. Sa fascination pour le pouvoir. - à 56', Annie MORVAN, Gustavo GUERRERO : le thème de la solitude dans l'oeuvre de GARCIA MARQUEZ. - de 57'17 à 57'40, archive : extrait du discours de GARCIA MARQUEZ, prix Nobel. (source non identifiée) Lectures par Renaud BERTIN : de 17'55 à 20'45, extrait de "Chronique d'une mort annoncée" de 25'16 à 27'12, extrait de "Cent ans de solitude" de 40'29 à 42'58, extrait de "Vivre pour la raconter" de 47'34 à 49', extrait de "L'automne du patriarche".
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Producer summary
| - Peu d'écrivains ont cotoyé aussi souvent l'extraordinaire que Gabriel Garcia Marquez. Extraordinaire d'une vie tellement romanesque qu'on se perd dans ses rebondissements. Il a vécu partout, au Mexique, en France, à Barcelone, à Londres, à La Havane, sans parler de son village natal, Aracataca, de Barranquilla ou de Bogota, cette ville qu'il détestait. Il a connu la misère la plus noire, mangeant dans les poubelles, et les fastes les plus grands, assis aux tables royales et présidentielles de part le monde. Il a démissionné de multiples journaux pour protester contre leur ligne éditoriale, dirigé des magazines de faits-divers ou des publications pour ménagères, avant de racheter Cambio, le « Newsweek » latino américain. Il a vendu des millions d'exemplaires de chacun de ses livres, financé des groupuscules communistes, s'est acheté huit maisons et a toujours gardé à la fois l'estime des critiques et d'un public immense. Quelle persévérance dans l'extraordinaire que la vie de Gabo ! Sûr de ses effets, de son style, étendard le plus haut d'une littérature latino américaine en plein boom dans les années 70, il est un immense écrivain, qui sera toujours resté fidèle à lui même, et cela jusque dans ses erreurs.
Avec :
Annie Morvan, traductrice de Gabriel Garcia Marquez et responsable de la littérature hispanique au Seuil.
Philippe Lançon, écrivain et journaliste à Libération
Gustavo Guerrero, enseignant en histoire culturelle et littéraire de l'amérique latine, responsable du domaine hispanophone chez Gallimard
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