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Contributor
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Publication history
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MediaResource
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Title
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Lead
| - Tranche horaire présentée par Marc VOINCHET consacrée aujourd'hui au nouveau report de la loi sur la famille par le gouvernement avec pour invitée l'historienne et écrivain militante des droits des femmes Marie Josèphe BONNET auteur de "Adieu les rebelles !"
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Duration
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Genre
| - Interview entretien
- Tranche horaire
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Keyword
| - famille
- femme
- homosexualité
- homosexuel
- interview
- loi
- mariage
- politique sociale
- projet de loi
- égalité
- droit
- féminisme
- liberté
- Beauvoir, Simone de
- Diebold, Laure
- MLF
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has producer
| - Radio France, 2014 (Producteur)
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Summary
| - - à 01:14'10 - Marie-Josèphe BONNET, historienne et écrivain. Militante active de la cause des femmes. Auteur d'"Adieu les rebelles !" (Flammarion) : explique que, pour elle, le mariage considéré comme un progrès social est un comble. Pense que le mariage est une "intégration normative" - à 01:18'20 - Donne sa conception de l'égalité. Justifie pourquoi elle n'est pas favorable au mariage pour tous. Pense que "le mariage est un enferment". - à 01:20'36 - Considère que dans le débat sur le mariage pour tous ont a pas assez écouté la voix des lesbiennes, se sent plus proche des féministes que des "gays". - à 01:24'04 - Souligne le problème sur l'identité féminine et les rapports au pouvoir. "Je fais une critique de gauche du mariage... Je n'ai rien à voir avec les réac qui ont manifesté de la manif pour tous". Donne ses impressions sur l'instrumentalisation de l'homophobie. - à 01:26'21 - A beaucoup chanté dans les années 1970, dont l'hymne du MLF. Deuxième partie - à 01:52'30 - Réagit à la chronique de Brice Couturier "Le combat des homosexuels pour la normalité". Regrette que l'on ait un "déficit d'imagination pour penser la société future". Dit que "le mariage nous tire vers l'arrière". Parle du cas des PACS. - à 01:54'52 - Parle de l'homosexualité et de la fonction émancipatrice pour les autres. - à 01:58'45 - La puissance culturelle du mariage, la symbolique. - à 02:00'48 - Regrette que le mouvement homosexuel soit devenu "un allié du néo-libéralisme". Souligne la disparité entre les hommes et les femmes au niveau économique. - à 02:02'42 - Raconte avoir été de celles qui luttaient contre la loi punissant l'avortement à Bobigny en 1972. Evoque le discours de Simone de Beauvoir, de Delphine Seyrig ; la solidarité des lesbiennes du combat pour l'avortement et la contraception libre et gratuite. - à 02:03'31 - Aborde la bisexualité de Simone de BEAUVOIR. - à 02:06'06 - ROBEREL, tatoueuse. Elle officie pour le salon "Dragon Tattoo" à Paris, au micro de Tanguy Blum et d'Antoine Beauchamp : explique ce qui se cache derrière l'envie de se faire tatouer. - à 02:07'29, à 02:10'26 - Explique ce qu'elle reproche au tatouage, "j'appelle ça du marquage, comme on marquait les bêtes". - à 02:09'02 - ORPHEE, grapheur, peintre, auteur de tatouages : il explique à Antoine Beauchamp la pratique du tatouage à la sauvette. - à 02:11'32 - Marie-Josèphe BONNET : partage le point de vue de Daniel CORDIER, résistant, "un homme qui a eu le courage de dire qu'il était homosexuel". - à 02:12'26 - Parle de Laure DIEBOLD, résistante, compagnon de la Libération nommée par de Gaulle le même jour que Daniel CORDIER. - à 02:12'57 - Souhaite raconter son "histoire du MLF", car "peu de femmes se sont exprimées". - à 02:13'42 - Parle de la contre-culture homosexuelle. En illustration : - à 01:23'09, à 01:26'31, à 02:02'06 - Extraits du film "L'une chante, l'autre pas" d'Agnès Varda (1977).
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Producer summary
| - [Source France Culture]
Plutôt que le mariage pour tous, le mariage pour personne ? C'est la position que semble défendre notre invitée de ce matin, MarieJosèphe Bonnet. MarieJosèphe Bonnet est historienne et écrivain, et elle est une militante active de la cause des femmes. Dans les années 1970, elle a participé au Mouvement de libération des femmes (MLF), à la fondation du Front homosexuel d'action révolutionnaire (FHAR) et des Gouines rouges. Avec ces mouvements, elle a scandé « Libérez la mariée », elle a, en 1972, déclamé sur la scène de la Mutualité : « Femmes, qui refusons les rôles d'épouse et de mère, l'heure est venue où du fond du silence, il nous faut parler ». Alors pour elle, le fait que le mariage puisse être considéré comme un progrès social est un comble. Et que des homosexuels veuillent se marier et avoir des enfants, c'est la victoire du patriarcat et la mort de la contreculture homosexuelle. C'est ce qu'elle explique dans son dernier livre Adieu les rebelles ! paru en janvier chez Flammarion.
Ces questions de famille et d'égalité hommefemme occupent aussi une place importante dans l'actualité. La semaine dernière, la loi famille a une nouvelle fois été reportée. Elle devait introduire la reconnaissance du statut du beauparent et le principe de résidence partagée. Et des initiatives de lutte contre les inéglités hommefemme continuent de se heurter aux opposants à une supposée « théorie du genre ». A Nantes, début mai, des membres de la manif pour tous s'étaient mobilisés contre l'initiative lycéenne « ce que soulève la jupe ».
Pourquoi ces questions de société sontelles si sensibles en France ? Le débat autour du mariage pour tous atil été trop binaire, et a-t-il oublié les féministes ? Et maintenant que les homosexuels veulent rentrer dans la norme, où sont passés les rebelles et la contreculture ?
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Identifier
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