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| - [Source Kantar Media] :
Elections européennes : les marchés réagissent plutôt positivement. Invité : Eric Venet, directeur de la gestion de Montbleu Finances.
16:09:52 Eric Venet : les dettes périphériques sont très volatiles. Les opérateurs cherchent un équilibre. Le résultat du parti de Matteo Renzi en Italie est la principale leçon de ce scrutin. L'économie allemande a des taux d' intérêts dramatiquement bas. Les économies plus faibles ont des taux d' intérêts forts. Les écarts de performance se creusent. Il n'y a pas eu de débat sur l'orientation économique de l' Europe. La crise est réglée mais on ne sait pas où va l' Europe. Il évoque la sortie de l' euro. Les spreads devraient se resserrer entre les taux italiens et allemands. L' Allemagne commence à souffrir du ralentissement extérieur.
16:14:50 Le FN est arrivé en tête en France.
16:15:08 Eric Venet : c'est un coup de semonce. il faut faire les réformes, les expliquer et arrêter de blâmer l' Europe. L' Europe a besoin du moteur franco allemand pour fonctionner. L' Europe doit donner une marge de manoeuvre à la France pour se réformer.
A suivre
Bourse.
L'entreprise du jour. Invité : Philippe Vannier, PDG de Bull. Atos lance une OPA sur Bull. les deux groupes discutent depuis plus d'un an selon Thierry Breton.
16:18:03 Philippe Vannier : les stratégies d'Atos et Bull sont parfaitement alignées. Le rapprochement était naturel et créateur de valeur.
16:18:29 Atos et Bull collaborent déjà sur le CEA et Pôle Emploi.
16:18:46 Philippe Vannier : Bull a un positionnement très complémentaire de celui d' Atos, technologiquement et géographiquement. Bull a présente son plan One Bull début janvier. Le rapprochement avec Atos permet d'accélérer l' exécution de ce plan. La collaboration géographique avec Atos va permettre de faire des économies. Bull est très attractif dans trois domaines : Cloud, sécurité et big data.
16:20:36 Bull a dépassé IBM dans les années 60.
16:20: 55 Philippe Vannier : c'est une nouvelle étape importante pour Bull. La marque Bull ne disparaitra pas.
16:21:55 Retour plateau. Le deal est très bien accueilli par les marchés.
Zoom sur le rapprochement entre Bull et Atos.
16:22:41 Interview de Vincent Le Sann, analyste financier Portzamparc : le secteur a connu de nombreux deal depuis l'année dernière. le marché était trop fragmenté. Les clients d' Atos ont besoin de grands acteurs. Il évoque les deal Steria / Sopra, Econocom / Osiatis et Tata / Alti.
16:23:49 Le marché apprécie la nouvelle. Steria ne semble pas vouloir regarder la proposition d'Atos bien qu'elle soit toujours en cours selon Thierry Breton.
16:24:19 Vincent Le Sann : le marché souhaite qu'Atos soit un consolidateur au niveau européen. L'offre sur Steria devrait avoir du mal à se réaliser. Bull, contrairement à Steria et Sopra, fait aussi de la technologie (super calculateur, sécurité des services informatiques). Atos va donc acquérir les technologies reconnues de Bull. Il y aura des synergies économiques. Le plan One Bull sera accéléré. Il y aura des synergies d'achat, également dans le domaine immobilier. Atos va donc acquérir les technologies sécurité, cloud, big data et simulateur de Bull.
16:26:36 Atos pourrait rehausser la marge de Bull.
16:27:04 Vincent Le Sann : Bull présentait des niveaux opérationnels inférieurs à la moyenne du secteur. Le rapprochement avec Atos devrait créer de la valeur autour de la marque Bull.
Evènements d'antenne
Journal
L'entreprise du jour. Zoom sur le rapprochement entre Bull et Atos. Invité : Thierry Breton, PDG d'Atos.
16:37:23 Thierry Breton : Philippe Vannier et lui sont se félicitent de ce rapprochement. Le marché a l'air d'apprécier la pertinence de ce rapprochement. C'était important de formuler une offre amicale. Un plan stratégique a été bâti dans des domaines essentiels comme le big data, la sécurité informatique et Cloud. Atos et Bull seront leaders européens.
16:39:11 Citation : IBM, Microsoft.
16:39:51 Tarkett, Amazon et Orange ont subi des cyber attaques récemment.
16:40:05 Thierry Breton : Atos est le principal partenaire des JO pour la sécurité informatique. Il y avait plusieurs centaines d'attaques par seconde. Les données deviennent un enjeu essentiel.
16:40:47 Steria se rapproche de Sopra. Atos était intéressé par Steria.
16:40:54 Thierry Breton : Atos a proposé une offre amicale au conseil de surveillance de Steria. L'offre coure jusqu'à l'Assemblée générale de la fin juin.
16:41:39 Citation : SODERI.
16:41:59 Citation : Altran.
16:42:05 Thierry Breton : Atos ne cherche pas à grandir pour grandir. Le rapprochement avec Bull fait sens. Atos a d'autres projets en dehors de France et d' Europe. Ce rapprochement n'entrainera pas de suppression d'emplois en France.
16:43:24 Citation : Airbus. Il évoque l' intégration de milliers d'ingénieurs de Siemens il y a trois ans. Les plans d'intégration d'Atos sont très précis. Le secteur est très porteur. La concurrence est vive.
16:45:12 Retour plateau. Le titre Atos progresse. Le titre Bull progresse aussi.
Bourse
Zoom sur le secteur des services informatiques. Le marché salue le rapprochement entre Atos et Bull.
16:47:58 Eric Lewin, responsable des actions La Bourse au Quotidien : peu de monde chez Agora savait que Bull était encore coté. Bull est passée dans l'orbite dans General Electric dans les années 60, avant de rejoindre Honeywell, d'être nationalisé puis privatisé. Bull était faiblement rentable ces dernières années. Bull fait du big data, du Cloud, des cyber calculateurs. L'offre d'Atos fait du bien à Bull. Les deux groupes progressent en bourse. Le plan de Bull pour multiplier sa rentabilité devrait être boosté par ce rapprochement. Analyse des niveaux de Bull et Atos en bourse. Cette acquisition le surprend un peu. On peut viser 10 à 15% de hausse du Atos. Atos se positionne quasiment au niveau de Cap Gemini. C'est un très beau dossier.
Replay. Elections européennes : la bourse de Milan est en forte hausse. Il y a un petit rallye sur les marchés obligataires.
16:53:01 Interview de Jean François Bay, directeur général de Morning Star : analyse des conséquences des résultats sur les marchés. L'Allemagne reste la locomotive de l' Europe avec 2.5% de croissance. D'autres pays marquent le pas : Italie, Portugal, Pays Bas, France. L'inflation est en baisse en zone euro. En France, on dirait qu'il y a un plan social chaque jour : Nice Matin, HP, SNCF, Alstom, Trois Suisses...Il n'y a pas beaucoup de soutiens macro économiques ou micro économiques. Pourtant, le marché tient bien. On verra le 5 juin si les marchés ont raison d'anticiper un soutien de la BCE et de Mario Draghi. Explications. Mario Draghi devrait annoncer une panoplie de mesure. Il a rappelé ce matin qu'il était prêt à agir pour soutenir la croissance et éviter la déflation. Aux Etats Unis, la croissance a été décevante mais devrait repartir. Les taux longs américains baissent. La FED reste à la manoeuvre. Les marchés suivent la politique de soutien des banques centrales.
Dernière ligne droite avant la clôture.
16:58:09 Interview de Nicolas Chéron, Daily FX / FXCM : les élections en Ukraine et en Europe se sont bien passés. Bull pourrait être racheté par Atos. La dynamique haussière se poursuit. les marchés européens battent de nouveaux records.
A suivre
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