Lead
| - Interview politique de Bernard CAZENEUVE, ministre de l'Intérieur menée par Marc FAUVELLE, Roselyne FEBVRE, de "France 24", et Thierry BORSA, du "Parisien-Aujourd'hui en France". Il réagit à plusieurs sujets d'actualité, notamment l'affaire Jérôme Kerviel et le plan anti-djihad décidé par le gouvernement, ainsi qu'à des sujets de l'actualité des semaines passées et à venir.
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Summary
| - Bernard CAZENEUVE, ministre de l'Intérieur depuis le 2 avril 2014, répond en direct aux questions de Marc Fauvelle de France Inter, Roselyne Febvre de France 24, et Thierry Borsa du Parisien-Aujourd'hui en France à propos de : - A 2'01, l'affaire Kerviel. Bernard CAZENEUVE : "Il y a dans la République des règles [...]. Jérôme Kerviel a été jugé. Il a été jugé trois fois, en première instance, puis en appel, puis en cassation. Il a été jugé et condamné, et par conséquent, dans la République, [...] on respecte l'autorité de la chose jugée. Donc je conseille à monsieur Kerviel de rentrer en France, de se présenter aux autorités judiciaires de manière à purger sa peine. C'est ça la République. [...]" [Redif. en partie dans les journaux de 19h00 du 18/05 et de 8h00 du 19/05] Il refuse de comparer les affaires Kerviel et Léonarda [Dibrani, jeune Rom expulsée en octobre 2013], où les deux protagonistes ont fait appel au président de la République. Concernant le soutien du Front de gauche à l'ex-trader, le ministre pense qu'il y a mieu à faire lorsque l'on veut se battre contre la spéculation financière, il y a à se battre pour que la taxe sur les transactions financières et la supervision bancaire au sein de l'UE voient le jour, le combat des socialistes. - A 7'14, le sommet africain à l'Elysée pour lutter contre la secte islamiste Boko Haram. Le rôle de la France : coopération des services de renseignement, accompagnement des forces africaines, maîtrise des mouvements de population aux frontières. - A 11'22, le plan anti-jihad en France. Le ministre partle du rôle d'internet dans l'embrigadement, détaille son plan et fait le bilan de la situation sur place (300 ressortissants se battent aux côtés des rebelles syriens ou sont en transit). Il aborde également le débat sur la déchéance de la nationalité pour les djihadistes. - A 17'44, les mauvais chiffres de la délinquance (hausse des cambriolages...). Le ministre précise les chiffres, fait le bilan de l'action de son prédecesseur (Zones de Sécurité Prioritaires notamment) et se donne des objectifs d'action. - A 25'00, les groupes radicaux d'extrême-droite qui ont patrouillé dans le métro lillois pour "protéger" les citoyens. Il qualifie ces actes de provocation. - A 26'57, Bernard Cazeneuve revient sur son parcours et les conditions de sa nomination en avril, succédant à Manuel Valls. Roselyne Febvre lui demande s'il n'a pas "l'impression d'être le pompier de François Hollande". Il entend incarner sa fonction de ministre de l'Intérieur sobrement ("Ce que nous sommes est moins important que la mission que l'on nous a confié"). - A 31'17, une anecdote : selon le Canard Enchaîné, Bernard Cazeneuve aurait appelé un soir un policier pour le féliciter. - A 32'49, la réforme territoriale (division du nombre de régions par deux et suppression des conseils généraux). Il explique la réforme. - A 38'05, les cadeaux fiscaux accordés en mai pour 3 millions de Français, en bas de l'échelle fiscale. - A 41'32, les élections européennes du 25 mai et les espoirs de reprise de la croissance en Europe. - A 44'49, séquence de questions-réponses "Droit au but" : le film d'Abel Ferrara sur l'affaire DSK, le 40e anniversaire de l'élection de valéry Giscard d'Estaing, si vous étiez policier... ?, ses talents d'imitateur, son tube préféré. Illustrations sonores : - A 1'45, redif. d'une déclaration de Jérôme KERVIEL, ancien trader de la Société Générale condamné à trois ans de prison pour avoir fait perdre près de 5 milliards d'Euros à sa banque en 2008, depuis Vintimille en Italie : [image sonore des flashs des photographes] "Je reste pour l'instant ici. J'attends la réponse du président de la République [...]. Faire un recours en grâce, c'est reconnaître sa culpabilité, ce que je dénonce depuis six ans. Je ne suis pas coupable. Je ne me mettrais jamais à genoux face à une décision qui a été inique et qui est injuste." (15") [voir déclaration dans le journal de 13h00 de Claire Servajean] - A 33'13, déclaration de François FILLON, ancien Premier ministre, député UMP de la 2e circonscription de Paris : il serait très étonné que la réforme territoriale aille à son terme car il pense que c'est un "rideau de fumée" (20").
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