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rdf:type
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Contributor
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Publication history
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MediaResource
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Title
| - Des élections peuvent-elle changer le monde ?
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Lead
| - Magazine présenté par Eric VALMIR qui s'entretient avec les journalistes Sébastien FARCIS, Dorothée MOISAN et Antoine GINIAUX à propos de leurs reportages sur des sujets d'actualité. Il reçoit l'auteur indienne Shumona SINHA pour son roman "Calcutta".
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Duration
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Genre
| - Interview entretien
- Magazine
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Keyword
| - ANC-Afrique du Sud
- Afrique du Sud
- BJP-Inde
- Inde
- Modi, Narendra
- Porochenko, Petro
- Ukraine
- littérature
- politique intérieure
- élection législative
- élection présidentielle
- Irak
- roman(Calcutta)
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has producer
| - Radio France, 2014 (Producteur)
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Summary
| - A 1' En Ukraine - Analyse d'Antoine Giniaux Alors qu'à travers le monde, les élections, qui n'en ont que le nom, sont souvent qualifiées de farce démocratique, l'Ukraine considère providentielle la tenue d'un scrutin le 25 mai pour asseoir une nouvelle légitimité constitutionnelle. Mais l'échéance est contestée par Moscou et les milices pro russes cherchent à imposer un référendum dans la région de Donetz le 11 mai 2014. Microtrottoir d'Ukrainiens : tous condamnent les milices pro russes et dénoncent leur violence. "C'est la guerre civile !" A 10'25 En Inde 930 000 bureaux de votes, 10 millions d'observateurs, 815 millions d'électeurs... pour élire 543 députés. Les Indiens votent depuis le 7 avril jusqu' au 12 mai pour renouveler la chambre basse du pays. Les résultats seront proclamés 4 jours après, le 16 mai, avec des machines électroniques censées empêcher les fraudes et les retards... Mais cette élection s'annonce mal pour la majorité au pouvoir : le parti du Congrès, au gouvernement depuis 10 ans, est impliqué dans de nombreux scandales de corruption et critiqué pour sa mauvaise gestion économique. Les sondages prévoient donc une victoire nette du parti d'opposition de la droite hindouiste, le BJP, mené par Narendra Modi. Ce dirigeant est depuis 13 ans le chef du gouvernement du Gujarat, l'un des états qui connait la plus forte croissance économique du pays, une vitrine électorale opportuniste pour ce parti. Mais derrière cette image se cache un passé moins reluisant : on reproche à Narendra Modi son implication dans les pogroms anti-musulmans qui se sont déroulés sous son administration, en 2002. Sébastien FARCIS dresse le portrait de celui qui émerge comme le nouvel homme fort de l'Inde. Itw de Sarifa CHEIK, une Indienne : se souvient des pogroms anti-musulmans le 28 février 2002, au cours de l'un duquel son fils a été tué. Itw de Nilanjan MUKHOPADHYAY, journaliste indien : présente sa biographie de Narendra Modi, pour qui ceux qui ne sont pas hindous ne sont pas indiens. Il définit la nation indienne sur la base de la religion. C'est un dirigeant totalitaire. Itw de Sunil PAREK, membre du conseil d'administration dans le groupe pharmaceutique Zydus : salue l'action de Narendra Modi qui a réduit la corruption. Itw d'un entrepreneur indien : l'économie indienne a besoin de réformes. Il croit en l'action de Narendra Modi. Itw d'Adul SOUL, professeur d'économie indien : met en garde contre le prétendu miracle économique annoncé par le BJP. Itw de Sanjay COLY, membre de l'AAP : l'AAP est le parti de l'homme ordinaire, un parti anti-corruption. Il détaille l'action de son parti fondé en 2012. Narendra Modi divise le pays. Itw de l'auteur indienne Shumona SINHA, présente son livre "Calcutta" aux éditions de l'Olivier. Son texte rappelle que les destins individuels sont toujours liés à un contexte global. L'histoire d'une famille s'inscrit indirectement dans celle du pays. Elle raconte le retour à Calcutta d'une Indienne exilée, revenue ici pour la crémation de son père. Au delà de la figure paternelle, surgit son engagement politique, les 34 années de communisme, le régime d'Indhira Gandhi, les violences politiques, et toutes les frustrations d'une société, de la spiritualité à la sexualité. Elle revisite les quarante dernières années de Calculta. C'est une plongée dans une Inde à l'envers des clichés, une clé de lecture pour comprendre ce pays souvent approché par les mêmes stéréotypes. En Inde, il est toujours plus facile de "brûler une fille qu'une fleur". A 24'45 En Afrique du Sud - Reportage de Dorothée MOISAN Extrait de la chanson "Asimbonanga" L'Afrique du Sud en noir et blanc. Une Afrique du Sud qui célèbre le 20ème anniversaire de sa première élection multiraciale. Le 27 avril 1994, 16 millions de noirs votaient pour la première fois de leurs vies. Le pays tournait officiellement la page de l'apartheid. En 2014, 20 ans après, la mixité n'est qu'une vue de l'esprit. Johannesbourg noir, Le Cap blanc, des plages de blanc, des plages de noirs. Le 7 mai 2014, les Sud-Africains élisent un nouveau président. Le rêve de 1994 est loin. Victimes d'inégalités criantes et d'un chômage supérieur à 35%, les Sud-Africains ont cessé de rêver. Tiraillés entre leur loyauté à l'ANC qui a libéré le pays de l'apartheid et le désenchantement face à un parti aujourd'hui corrompu, les électeurs sont tentés de rebattre les cartes. Pour la première fois, l'ANC pourrait voir son assise politique remise en question au profit de ses rivaux : l'Alliance Démocratique, encore vu comme le parti des blancs en dépit de ses efforts pour "noircir" ses rangs et les combattants de la liberté économique, fervents partisans des nationalisations. Le choeur de l'Université métropolitaine Nelson Mandela (Nelson Mandela Metropolitan University) se revendique multiracial, à la fois dans le choix de ses membres mais aussi de ses musiques. Depuis sa création en 1994, il est devenu célèbre pour ses reprises du répertoire occidental et africain. Itw d'Indie WIESOULOU, porte-parole de l'ANC : est confiante en la victoire de l'ANC aux élections du 7 mai 2014. Itw de Dary GLASER, dir. des études politiques de l'université de Johannesbourg : il y a un grand mécontentement populaire suite au scandale qui a sali le président Zuma. La corruption est omniprésente en Afrique du Sud. Les Sud Africains sont désenchantés. Itw de Georgina ALEXANDER, politologue : fait un bilan positif de la politique gouvernementale de l'ANC. Itw de James WILMOTTE, resp. de l'ANC au Cap : en quoi l'ANC peut faire mieux. A 31'20 En Irak Froides statistiques. En ce premier trimestre 2014, les morts sont plus nombreux en Irak qu'en Syrie. Et pourtant, depuis le retrait des américains, l'Irak est logiment une terre de paix, une démocratie qui appelait ses citoyens à voter cette semaine. En 2014, près de 3 000 morts en Irak, une cinquantaine d'attaques par jour à travers le pays perpétrées le plus souvent par les rebelles sunnites. Les cibles sont les forces de sécurité, les employés des ministères, des miliciens pro-gouvernementaux mais aussi des civils fauchés par des kamikazes. Ces violences sont exacerbées par le conflit en Syrie et la colère d'une minorité sunnite du pays, qui s'estime discriminée par les forces de sécurité et les autorités, dominées par les chiites. Au printemps 2013, l'intifada des sunnites de l'Anbar (province de l'ouest) réprimée brutalement par le pouvoir chiite a entrainé l'offensive des jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant qui ont pris la ville de Falloujah. En toile de fond de ces élections qui sollicitent 25 millions d'Irakiens, la violence, la précarité sociale et la corruption des gouvernants. Le bilan du premier ministre Nouri Al-Maliki est désastreux. Chiite censé établir la réconciliation confessionnelle, il n'a fait que l'accroître. Malgré cet état de fait, Al-Makili reste le grand favori en raison de l'image d'homme fort dont il jouit à travers le pays. 328 sièges au Parlement sont en jeu. Selon une règle non écrite dans la constitution,les trois plus hautes charges de l'Etat sont partagées entre les Kurdes (présidence), les Chiites (ils nomment le premier ministre) et les Sunnites (présidence du parlement). Jalal Talabani, actuel président (Kurde) ne peut être réélu, la Constitution limitant à deux le nombre de mandats présidentiels.Les sunnites réclament désormais la présidence. Microtrottoir d'Irakiens : "Nous allons voter pour le changement... Rien ne va changer... Les candidats ne pensent qu'à se remplir les poches."
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Producer summary
| - [Source site internet de France Inter]
L'Inde, l'Irak, l'Afrique du Sud. Trois nations à un carrefour de leurs histoires. Trois pays qui appellent leurs citoyens à se prononcer pour désigner de nouveaux représentants. Quels impacts sur la vie quotidienne et le choix de société ? Sans oublier le Liban, la Syrie, l'Ukraine.
En Inde
930 000 bureaux de votes, 10 millions d'observateurs, 815 millions d'électeurs... pour élire 543 députés. Les Indiens votent depuis le 7 avril jusqu' au 12 mai pour renouveler la chambre basse du pays. Les résultats seront proclamés 4 jours après, le 16 mai, avec des machines électroniques censées empêcher les fraudes et les retards...
Mais cette élection s'annonce mal pour la majorité au pouvoir : le parti du Congrès, au gouvernement depuis 10 ans, est impliqué dans de nombreux scandales de corruption et critiqué pour sa mauvaise gestion économique.
Les sondages prévoient donc une victoire nette du parti d'opposition de la droite hindouiste, le BJP, mené par Narendra Modi.
Ce dirigeant est depuis 13 ans le chef du gouvernement du Gujarat, l'un des états qui connait la plus forte croissance économique du pays, une vitrine électorale opportuniste pour ce parti. Mais derrière cette image se cache un passé moins reluisant : on reproche à Narendra Modi son implication dans les pogroms anti-musulmans qui se sont déroulés sous son administration, en 2002.
Sébastien Farcis dresse le portrait de celui qui émerge comme le nouvel homme fort de l'Inde.
Invitée de Partout Ailleurs, l'auteur indienne Shumona Sinha qui publie Calcutta aux éditions de l'Olivier. Son texte rappelle que les destins individuels sont toujours liés à un contexte global. L'Histoire d'une famille s'inscrit indirectement dans celle du pays.
Shumona Sinha raconte le retour à Calcutta d'une Indienne exilée, revenue ici pour la crémation de son père.
Au delà de la figure paternelle, surgit son engagement politique, les 34 années de communisme, le régime d'Indhira Gandhi, les violences politiques, et toutes les frustrations d'une société, de la spiritualité à la sexualité.
Les quarante dernières années de Calculta revisitées ici.
Une plongée dans une Inde à l'envers des clichés, une clé de lecture pour comprendre ce pays souvent approché par les mêmes stéréotypes.
En Afrique du Sud
L'Afrique du Sud en noir et blanc. Une Afrique du Sud qui célèbre le 20ème anniversaire de sa première élection multiraciale. Le 27 avril 1994, 16 millions de noirs votaient pour la première fois de leurs vies. Le pays tournait officiellement la page de l'apartheid.
Aujourd'hui, 20 ans après, la mixité n'est qu'une vue de l'esprit. Johannesbourg noir, Le Cap blanc, des plages de blanc, des plages de noirs.
Le 7 mai prochain, les Sud-Africains élisent un nouveau président. Le rêve de 1994 est loin. Victimes d'inégalités criantes et d'un chômage supérieur à 35%, les Sud-Africains ont cessé de rêver.
Tiraillés entre leur loyauté à l'ANC qui a libéré le pays de l'apartheid et le désenchantement face à un parti aujourd'hui corrompu, les électeurs sont tentés de rebattre les cartes.
Pour la première fois, l'ANC pourrait voir son assise politique remise en question au profit de ses rivaux : l'Alliance Démocratique, encore vu comme le parti des blancs en dépit de ses efforts pour "noircir" ses rangs et les combattants de la liberté économique, fervents partisans des nationalisations.
A réécouter en téléchargement, le reportage de Dorothée Moisan.
Le choeur de l'Université métropolitaine Nelson Mandela (Nelson Mandela Metropolitan University) se revendique multiracial, à la fois dans le choix de ses membres mais aussi de ses musiques. Depuis sa création en 1994, il est devenu célèbre pour ses reprises du répertoire occidental et africain. Ici, en septembre dernier, une reprise d'Asimbonanga.
En Ukraine
Alors qu'à travers le monde, les élections, qui n'en ont que le nom, sont souvent qualifiées de farce démocratique, l'Ukraine considère providentielle la tenue d'un scrutin le 25 mai pour asseoir une nouvelle légitimité constitutionnelle. Mais l'échéance est contestée par Moscou et les milices pro russes cherchent à imposer un référendum dans la région de Donetz le 11 mai prochain.
Un pays, sujet encore et toujours à de nombreux tiraillements. Le reportage sur place d'Antoine Giniaux.
En Irak
Froides statistiques. En ce premier trimestre 2014, les morts sont plus nombreux en Irak qu'en Syrie. Et pourtant, depuis le retrait des américains, l'Irak est logiment une terre de paix, une démocratie qui appelait ses citoyens à voter cette semaine.
En 2014, près de 3 000 morts en Irak, une cinquantaine d'attaques par jour à travers le pays perpétrées le plus souvent par les rebelles sunnites. Les cibles sont les forces de sécurité, les employés des ministères, des miliciens pro-gouvernementaux mais aussi des civils fauchés par des kamikazes.
Ces violences sont exacerbées par le conflit en Syrie et la colère d'une minorité sunnite du pays, qui s'estime discriminée par les forces de sécurité et les autorités, dominées par les chiites.
Au printemps 2013, l'intifada des sunnites de l'Anbar (province de l'ouest) réprimée brutalement par le pouvoir chiite a entrainé l'offensive des jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant qui ont pris la ville de Falloujah.
En toile de fond de ces élections qui sollicitent 25 millions d'Irakiens, la violence, la précarité sociale et la corruption des gouvernants.
Le bilan du premier ministre Nouri Al-Maliki est désastreux.
Chiite censé établir la réconciliation confessionnelle, il n'a fait que l'accroître.
Malgré cet état de fait, Al-Makili reste le grand favori en raison de l'image d'homme fort dont il jouit à travers le pays.
328 sièges au Parlement sont en jeu.
Selon une règle non écrite dans la constitution,les trois plus hautes charges de l'Etat sont partagées entre les Kurdes (présidence), les Chiites (ils nomment le premier ministre) et les Sunnites (présidence du parlement).
Jalal Talabani, actuel président (Kurde) ne peut être réélu, la Constitution limitant à deux le nombre de mandats présidentiels.
Les sunnites réclament désormais la présidence.
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