| Summary
| - - La Turquie après le drame de Soma - A 1'58 : reportage de Benjamin Illy à Soma. Il relate les opérations pour retrouver les corps des victimes de l'explosion de mine qui s'est produite le 13 avril 2014. - Ambiance image sonore (trad. simul) d'un secouriste volontaire, épuisé, décidé à retrouver son frère dans les décombres, et qui s'évanouit. voix (en français) : "Donnez-lui de l'eau." - Ambiance image sonore d'un échange, le 15 mai 2014, entre Sevim (?), mère de mineur le président Abdullah Gül (trad. simul) : "Je vous en prie, j'ai perdu mon fils, on me dit qu'il est mort", "Ne vous inquiétez pas. Il y a une équipe de secous qui travaille." - Itw (trad. simul) d'un habitant, en colère contre la visite du président turc à Soma : "Il vient ici pour se montrer !" - Itw (trad. simul) de Yaloun (?) Gülash (?), secouriste volontaire, 23 ans, originaire d'Izmir, pour qui les coupables de la catastophe sont tout désignés : "C'est la faute du chef de la commission de sécurité et du ministère de l'Energie." Il compare le drame de la mine avec les évènements de Gezi (à Istanbul) à l'été 2013. - Itw (trad. simul) de Mustapha (?), 45 ans, ancien mineur de Soma, qui ne croit pas à la version officielle de la cause de l'explosion et remet en cause le bilan des victimes. Il fait part des émanations de gaz dans la mine. - Itw (trad. simul) de Gouraï (?) Bourout (?), mineur à Soma, choqué par la catastrophe et qui a échappé de peu à la mort. - Le Proche Orient toujours dans l'impasse - A 6'43 : reportage de Sebastien Laugénie, correspondant de France Inter à Jérusalem, dans les territoires occupés et colonies israéliennes. - extrait de la vidéo de présentation du vignoble de Psagot. - à 8'01 : itw (en français) de Liorah CHEKROUN, porte-parole des Caves de Psagot, qui a l'impression de vivre une vie normale. (35") Sébastien Laugénie emprunte la route 60, dite la route des patriarches. - à 9'20 : visite guidée du site archéologique de Shiloh avec David Pazner (?), guide touristique, qui s'appuie sur la Bible pour justifier la colonisation. (50") - à 10'48 : itw (en anglais - trad. simul) du rabbin Nathanaël, directeur d'une yeshiva militaire, sur la réaction des soldats le jour où ils devront expulser des colons de Cisjordanie. (30") - à 11'50 : itw (en français) de Michaël BLUM, journaliste spécialisé sur les colons, qui estime que la pérennité des colonies est liée à leur importance économique. (40") - Revenu d'ailleurs : Olivier Weber - A 14'05 : entretien avec Olivier WEBER, ancien diplomate et humanitaire, auteur de "La confession de Massoud" (Ed. Flammarion - paru le 21 septembre 2013) L'auteur, dans son roman, imagine une lettre du commandant Massoud, Afghan de l'Alliance du Nord envoyé à son fils Ahmad quelques jours avant son assassinat le 9 septembre 2001. Massoud qui avait entrepris une guerre sans merci contre les Talibans, Al-Qaïda et les fondamentalistes. A partir de ce constat, Oliver Weber relit le Coran, Islam des lumières cher à Malek Chebel loin de l'obscurantisme enseigné dans les écoles coraniques pakistanaises. Le Coran détourné de ses écritures saintes à des fins des politiques est lu ici comme un recueil de poèmes. Le texte fustige les attentats suicides, les Fatwas et les mouvances type Boko Haram au Nigéria qui se réclament d'Allah. (7'25) - Les minorités chrétiennes en Moyenne Egypte - A 22'00 : reportage de Vanessa Descouraux sur les chrétiens d'Egypte et la peur des kidnappings. Dans la ville de Minya : - à 22'31 : itw (trad. simul) de Hani, pharmacien, qui raconte son enlèvement et sa détention (30") - à 23'11 : itw (trad. simul) d'un médecin, ami de Hani, qui décrit le climat de peur dans lequel vit son ami. (15") Dans le village de Towa : - à 23'50 : itw (trad. simul) du cousin de Kirolos, jeune chauffeur routier de 21 ans d'une famille modeste, qui raconte que cela fait 52 jours que Kirolos a disparu. (5") - à 24'15 : itw (trad.simul) d'Adel, père de Kirolos, sans nouvelle de son fils, qui dit connaître les ravisseurs. (10") - à 24'52 : itw de Peter EDWARD (?), très investi dans la communauté copte, pour qui c'est la haine du chrétien qui anime les ravisseurs liés selon lui aux Frères musulmans. (15") - à 25'25 : itw d'Isaac IBRAHIM, responsable du dossier des libertés religieuses auprès de l'ONG Initiative égyptienne pour les droits de la personne. Pour lui, l'inefficacité de la police pour endiguer le problème des enlèvements est dûe aux liens étroits entre les autorités et les ravisseurs. Il souligne l'augmentation des cas de kidnappings. (20") - L'Angleterre à quelques jours des élections européennes - A 27'10 : entretien de Franck Mathevon, correspondant de France Inter à Londres, avec Nigel FARAGE, leader du UKIP (Parti pour l'indépendance du Royaume Uni ), sur les objectifs du parti aux Européennes, les relations avec Marine Le Pen et le Front national, les élections législatives de 2015, l'électorat du UKIP au sein de la classe ouvrière. (3'30) - Guerre et paix au Grand Palais - A l'occasion de l'exposition de la fresque Guerre et Paix,installée au siège de l'ONU à New York, depuis 1957, de Candido Portinari au Grand Palais à Paris du 7 mai au 9 juin 2014. A 30'53 : Archives de 1946 : extrait d'une itw (en français) de Candido PORTINARI, peintre brésilien, sur sa vocation : "Quand j'avais 8 ans, des peintres sont venus dans mon village pour peindre la petite chapelle. J'y suis resté jusqu' à mes 13 ans." (10") A 32'30 : Archives de septembre 2007 - discours inaugural (en brésilien - trad. simul) de l'Assemblée générale de l'ONU par le président brésilien Ignacio LULA DA SILVA : "En pénétrant dans ce bâtiment, les représentants auprès de l'ONU peuvent admirer une oeuvre d'art que le Brésil a offerte aux Nations Unies il y 50 ans. Je veux parler des peintures murales représentant guerre et paix, réalisées par le grand artiste brésilien Candido Portinari. (...) Le message de l'artiste est simple mais néanmoins puissant : transformer la souffrance en espoir et la guerre en la paix. C'est l'essence même de la mission de l'ONU." (1'50) A 34'23 : Entretien d'Eric Valmir avec Joao PORTINARI, fils du peintre, sur la portée universelle et intemporelle de l'oeuvre de son père, la volonté de Candido Portinari à peindre Guerre et Paix malgré de graves problèmes de santé. Il décrit le tableau, inspiré selon lui, par les Euménides et Léon Tolstoï. Pour lui, cette exposition au Grand Palais doit permettre de combattre les stérotypes liés au Brésil. (3'10)
|
| Producer summary
| - [Source site internet de France Inter]
Un monde de frontières
A 9 jours des élections européennes, dans ce continent qui encourage la circulation des hommes et des biens, jamais la planète n'a connu autant de frontières. En attestent les dernières cartographies des géographes du monde entier. Jamais autant de frontières, de check points, de revendications autonomistes (Vénétie), secessionnistes (Catalogne) ou fédérales.
- Le Proche Orient toujours dans l'impasse
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a exprimé sa "préoccupation" à propos de la mort de deux Palestiniens tués par l'armée israélienne en Cisjordanie, lors d'une rencontre à Londres avec la ministre israélienne chargée des négociations de paix, Tzipi Livni.
John Kerry s'était entretenu la veille avec le président palestinien Mahmoud Abbas dans la capitale britannique. Ces deux rencontres qualifiées d'"informelles" par le Département d'Etat interviennent après la suspension fin avril du dialogue direct israélo-palestinien mené sous l'égide du chef de la diplomatie américaine.
Le secrétaire d'Etat est "préoccupé par le violent incident qui s'est produit aujourd'hui près de la prison d'Ofer et appelle les deux parties au maximum de retenue",
Mais l'échec d'un processus de dialogue qui aura duré tout l'hiver ne fait que renforcer les positions radicales et extremistes.
Reportage de Sébastien Laugénie dans les territoires et colonies.
- L'Angleterre à quelques jours des Européennes
Sortir de l'Europe, refuser l'Euro et brandir la livre, renforcer le contrôle aux frontières. Ce simple axiome, à force d'être martelé finit par porter ses fruits. Révolue l'époque de la marginalisation politique.
L'euroscepticisme modéré vaut à Nigel Farrage, leader du Upik (Parti pour l'indépendance du Royaume Uni ), de surfer sur les sondages et d'être au coude à coude avec les travaillistes dans les élections locales qui auront lieu le même jour.
Entretien de Nigel Farrage avec Franck Mathevon, notre correspondant en Angleterre.
- Revenu d'ailleurs : Olivier Weber
Dans La confession de Massoud chez Flammarion, Olivier Weber imagine une lettre du commandant afghan de l'Alliance du Nord envoyé à son fils Ahmad quelques jours avant son assassinat le 9 septembre 2001. Massoud qui avait entrepris une guerre sans merci contre les Talibans, Al-Qaeda et les fondamentalistes.
A partir de ce constat, Oliver Weber relit le Coran, Islam des lumières cher à Malek Chebel loin de l'obscurantisme enseigné dans les écoles coraniques pakistanaises.
Le Coran détourné de ses écritures saintes à des fins des politiques est lu ici comme un recueil de poèmes. Le texte fustige les attentats suicides, les Fatwas et les mouvances type Boko Haram au Nigéria qui se réclament d'Allah.
- La Turquie après le drame de Soma
282 morts à Soma en Turquie après l'explosion d'une mine... Et 90 personnes encore ensevelies. Les chances de les retrouver vivantes sont nulles.
Ce bilan provisoire est contesté par une population en colère qui reproche au gouvernement son laxisme et son indifférence vis-à-vis des plus démunis. Les questions les plus élémentaires de sécurité n'auraient pas été respectées. Manifestations et affrontements avec les forces de l'ordre se répètent à travers le pays depuis la tragédie.
Le reportage de nos envoyés spéciaux Benjamin Illy et Gilles Gallinaro
- Les minorités chrétiennes en Moyenne Egypte
Victimes d'enlèvements et de persécutions, les chrétiens de Moyenne Egypte subissent un quotidien éprouvant. Mais ces faits sont niés par une loi du silence qui prévaut sur place.
Reportage à 300 kms au sud du Caire de Vanessa Descouraux, correspondante de France Inter en Egypte.
- Guerre et paix au Grand Palais
Guerre et paix, chef d'oeuvre de Candido Portinari (1903-1962), le plus important peintre du Brésil est exposé dépuis 1957 dans le Hall du siège des Nations Unies à New York.
En 2007, alors que le bâtiment de l'ONU doit subir quelques travaux de rénovation, l'oeuvre est décrochée. Occasion rêvée pour la ramener au Brésil et la montrer à une population qui attendait ce jour depuis deux générations. La Fondation Portinari dirigé par son fils Joao en profite pour entreprendre des travaux de rénovation.
Avant de regagner le hall de l'Onu, et en raison des liens d'amitié entre la famille Portinari et la France, cette immense fresque qui nécessite plusieurs jours d'installation est exposée aux yeux des Français jusqu'au 9 juin. Guerre et paix est visible gratuitement au Grand Palais à Paris.
Sans être lyrique, Candido Portinari a payé de sa vie le travail effectué. Intoxiqué par les métaux lourds issus des couleurs de ses peintures, ses médecins lui avaient interdit de peindre. Mais devant une telle commande adressée par l'Assemblée Générale des Nations Unies, il ne put résister et se mit à l'ouvrage. Il est mort cinq ans après avoir fini l'oeuvre la plus marquante de son art et de sa vie.
57 ans après, Guerre et Paix est une fierté nationale au Brésil. En témoigne l'hommage rendu par le président Lula en septembre 2007 dans un discours inaugural de l'Assemblée de l'ONU.
|
![[RDF Data]](/fct/images/sw-rdf-blue.png)
![[cxml]](/fct/images/cxml_doc.png)
![[csv]](/fct/images/csv_doc.png)
![[text]](/fct/images/ntriples_doc.png)
![[turtle]](/fct/images/n3turtle_doc.png)
![[ld+json]](/fct/images/jsonld_doc.png)
![[rdf+json]](/fct/images/json_doc.png)
![[rdf+xml]](/fct/images/xml_doc.png)
![[atom+xml]](/fct/images/atom_doc.png)
![[html]](/fct/images/html_doc.png)