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| Contributor
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| Publication history
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| Title
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| Lead
| - Reportage de Sébastien LAUGENIE consacré à la visite du pape François en Terre sainte, où il va effectuer plusieurs étapes en Jordanie, dans les territoires occupées et en Israël. Evocation du programme de cette visite, de ses enjeux et des mesures de sécurité qui l'entourent. Commentaire alternant avec des interviews de prêtres, religieux et responsable des lieux saints de Jérusalem.
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| Duration
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| Genre
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| Keyword
| - François-pape
- Israël
- Jordanie
- catholicisme
- gouvernement(Autorité palestinienne)
- intégrisme
- pape
- religion
- sécurité
- voyage officiel
- lieu saint
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| has producer
| - Radio France, 2014 (Producteur)
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| Summary
| - Précisions de Sébastien Laugénie : le pape François doit faire une vingtaine d'étapes et quinze discours en trois jours, mais sa visite ne sera pas exhaustive puisqu'il n'ira pas à Nazareth, contrairement à ses trois prédécesseurs. Itw de Boutros MOUALLEM, ancien archevêque de Galilée : "Je suis le premier à être déçu. Qu'il visite les juifs, qu'il visite les musulmans, c'est très bien ! Mais le pape vient pour visiter quoi ? En premier lieu les chrétiens !...Les racines du christianisme c'est ici, ce n'est pas à Rome ! C'est une frustration très profonde !" Autre inquiétude concernant le voyage papal : la sécurité. Deux bains de foule seulement sont prévus, en Jordanie et à Bethléem. Aucune messe publique n'est prévue à Jérusalem, en raison des conditions draconiennes imposées par les services de sécurité israéliens. Itw de Pierbattista PIZZABALLA, responsable des Lieux Saints à Jérusalem (angl. trad. simul.) : il n'y aura pas de foule, les rues seront vides, comme lors des précédentes visites. "Nous aurions aimé des solutions plus souples, mais ce n'est pas nous qui décidons." Les services de sécurité craignent des actions de la part des juifs extrémistes, qui ont multiplié les actes anti-chrétiens depuis quelques mois. Itw du frère bénédictin NICODEMUS, membre de la communauté de l'Abbaye de la dormition à Jérusalem (angl. trad. simul.) : raconte les crachats sur son passage ou sur lui, estime que la police ne fait pas son maximum. "Le pouvoir devrait rester entre les mains de la police et de l'armée et de personne d'autre." Craignant une récupération de cette visite, le Vatican tente de dépolitiser le terrain en évoquant une visite strictement religieuse. Si message politique il y a, il faudra lire entre les lignes pour le trouver. Itw de mgr William SHOMALI, adjoint du Patriarche latin de Jérusalem : la visite d'un camp de réfugiés palestiniens ou de Yad Vashem [mémorial de la Shoah] ont une dimension politique. "Il ne faut pas attendre tout de ce qu'il va dire, il faut attendre aussi quelque chose de ses gestes."
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| Producer summary
| - Patrick COHEN
C'est une visite que le souverain pontife veut "strictement religieuse". Pas de politique, pas de polémique en Israël ou en Palestine. François assure qu'il vient simplement "prier pour la paix"... Mais le symbole pourrait lui échapper.
François a choisi le cinquantième anniversaire de la rencontre historique du pape Paul VI et du patriarche oecuménique de Constantinople Athénagoras, à Jérusalem, pour relancer l'élan oecuménique, alors que les Églises orthodoxes et catholiques d'Orient sont très divisées entre elles.
Sous la devise "qu'ils soient un", le logo du voyage représente Saint Pierre, chef de l'Église de Rome, et Saint André, chef de l'Église de Constantinople, sur une barque, à la voile tenue par une seule croix.
Des juifs ultraorthodoxes tenus à l'écart
François dit vouloir "prier pour la paix dans cette terre qui souffre tant". L'absence de solution politique entre Palestiniens et Israéliens, la guerre en Syrie, ses millions de réfugiés dans les pays voisins, la fragilisation du Liban, la montée de l'islamisme faisant fuir les chrétiens, les tensions et violences en Irak et en Egypte, constituent la toile de fond de la visite du souverain pontife.
À l'approche de la venue du pape, des militants juifs radicaux se sont rassemblés deux fois près du Cénacle à Jérusalem, lieu du dernier repas du Christ pour les chrétiens et tombeau du roi David pour les juifs, pour dénoncer la célébration d'une messe du pape François sur ce site. Les autorités israéliennes ont pris des mesures d'éloignement à l'encontre de militants juifs ultraorthodoxes.
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