| Lead
| - Reportage consacré à la stratégie de la "flexisécurité" au Danemark.
Interviews d'employés et de responsables chez Toms, une usine de fabrication de chocolats dans la banlieue de Copenhague, de Jens SIBBERSEN, directeur d'un Jobcenter de Copenhague, et de Toms, une usine de fabrication de chocolats, dans la banlieue de Copenhague.
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| Summary
| - Le taux de chômage au Danemark est au plus bas avec 5,1 % début mai. De quoi faire des envieux. L'une des clés de la réussite du royaume est la "flexisécurité". Flexibilité pour les patrons, sécurité pour les salariés. Pour bien en comprendre le principe, il faut se rendre chez Toms, une usine de fabrication de chocolats, dans la banlieue de Copenhague. Tous les petits Danois connaissent ses peulaeg-chocolaade, des feuilles de chocolat à déguster sur des tartines de pain. A 45" itw d'un homme (traduction simultanée) : le produit typiquement danois qu'on retrouve dans chaque maison (10"). En 2008, les affaires vont mal pour le chocolatier. Conséquence de la crise mondiale, la production chute de 20 %. C'est là que la flexisécurité entre en jeu. A 1'05" itw de Pia FABRICIUS, directrice des ressources humaines (en anglais, trad. simul.) : "nous pouvons adapter la main d'uvre à tout instant, en fonction de nos besoins et de notre production. Depuis 2009, nous avons licencié deux-cent-quatre-vingt personnes. Nous avons négocié avec les syndicats. Par exemple, personne n'est parti avec moins de trente jours de préavis... " (35"). A 1'50" itw de Soren SVENNINGSEN, représentant syndical dans cette chocolaterie où il travaille depuis vingt-neuf ans (trad. simul.) : "... on était tous un peu paralysés au début mais il fallait s'y mettre... le plus important, c'était de pouvoir dialoguer avec la direction, il n'y avait pas deux fronts, on a besoin de paix... ce qui donne de meilleurs résultats au final pour tout le monde, c'est dur mais il s'agit de sauver l'entreprise" (25"). Les salariés licenciés tombent dans un filet de protection. La majorité des employés qui souscrivent à l'assurance-chômage facultative touchent 60% de leur salaire pendant deux ans. Les autres, les plus précaires, sont éligibles à un minimum social versé par l'État d'environ huit cents euros par mois. La contrepartie ? Des politiques de retour à l'emploi très actives. A 3' itw de Jens SIBBERSEN, directeur d'un Jobcenter de Copenhague s'occupant des étudiants diplômés (en anglais, trad. simul.) : le système de droits et de devoirs, la possibilité de sanctions (40"). La flexisécurité a-t-elle mieux protégé le Danemark de la crise ? La question fait débat. Avec la crise, le chômage a triplé entre 2008 et 2010 pour atteindre les 8 %. Des ajustements ont dû être menés : une politique d'austérité, une réforme de l'aide sociale et des impôts parmi les plus élevés au monde. A 4'10" itw de Mikkel MAILAND, chercheur au centre de recherche sur le marché du travail à l'université de Copenhague (en anglais, trad. simul.) : le modèle qui va survivre mais dans une forme affaiblie, l'équilibre entre flexibilité et sécurité (35").
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