| Attributes | Values |
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| Contributor
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| Publication history
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| Lead
| - Kathleen EVIN s'entretient aujourd'hui avec Svetlana ALEXIEVITCH, écrivain et journaliste biélorusse, à l'occasion de la parution de son livre "La fin de l'homme rouge - ou le temps du désenchantement", recueil d'entretiens avec des citoyens russes, qui parlent chacun à leur façon de la fin du soviétisme et de ce qu'est devenu aujourd'hui cet idéal.
Elle revient également sur son parcours personnel.
L'entretien est ponctué de lectures d'extraits du livre.
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| Duration
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| Genre
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| Keyword
| - Russie
- URSS
- carrière professionnelle
- idéologie politique
- population
- témoignage
- écrivain
- mode de vie
- langue(étrangère)
- traduction(simultanée)
- livre(La fin de l'homme rouge - ou le temps du désenchantement)
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| has producer
| - Radio France, 2014 (Producteur)
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| Summary
| - - à 09'20 Svetlana ALEXIEVITCH (en russe traduc. simul.), écrivaine et journaliste, auteur de "La fin de l'homme rouge : ou le temps du désenchantement" (Actes Sud), elle explique le sentiment d'échec, le mécontentement de la population russe. Elle donne son avis sur ce qui se passe en Crimée. En Ukraine, chaque oligarque défend ses propres intérêts. L'utopie soviétique a produit un être humain diforme. Dans les années 90 on imaginait naïvement atteindre une certaine liberté, mais on ne passe pas à une société libre du jour au lendemain. - à 19'25 Elle dit beaucoup aimé les Russes même si elle n'aime pas l'histoire de son pays. Elle dit vouloir comprendre pour elle-même ce qu'a été l'âme russe socialiste et aussi pour pouvoir transmettre. - à 26'25 Il aurait fallu d'abord rendre la dignité au peuple russe quand le régime a changé. Elle prend l'exemple de l'Allemagne qui a été aidée alors que la Russie s'est retrouvée seule face à ses difficultés où bourreaux et victimes se cotoient. - à 37'30 Il existe une nostagie des jeunes pour la Russie socialiste soviétique. Ils ne retiennent que certains aspects de cette vie et oublient toutes les frustrations qu'elle a engendrées. Elle explique que la culture russe n'était pas prête pour faire face aux tumultes de la nature humaine qui était idéalisée par le régime politique : l'homme est bon, c'est la société qui est mauvaise. - à 47'00 Elle raconte comment son livre est perçu chez elle. Puis elle regrette de voir combien la Russie s'est isolée en plaçant des cirminels à sa tête. - à 00'08 ; à 07'25 ; à 16'35 ; à 23'55 ; à 34'40 Lecture d'extr. de témoignages issus du livre "La fin de l'homme rouge : ou le temps du désenchantement " (Actes Sud) de S.Alexievitch (Extr. d'un feuilleton diffusé sur France Culture du 10 au 14/02/2014)
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| Producer summary
| - Svetlana ALEXIEVITCH
pour son essai La fin de l'homme rouge - ou le temps du désenchantement - traduit par Sophie Benech - Prix Médicis Essai 2013 - paru chez Actes Sud.
Elle s'appelle Alice, elle a 35 ans, elle est russe et travaille dans la publicité.
Pour elle, comme pour beaucoup de ceux de sa génération, la vie a vraiment commencé en 1991, lorsque le capitalisme a triomphé des derniers défenseurs du communisme. Ses parents, elle les regarde aujourd'hui avec commisération : quelle bêtise de préférer les livres, le théâtre, les débats d'idées et une société égalitaire à la consommation effrénée, à l'égoïsme, à la jouissance personnelle.
Alice est une voix, parmi des dizaines d'autres, d'hommes et de femmes, vieux et jeunes, paysans et intellectuels, anciens déportés et ex-soldats, veuves de guerre et réfugiés arméniens, rouges et blancs, qui racontent l'histoire tragique et héroïque, sanglante et absurde, intime et chorale de la fin de l'empire soviétique.
La fin de l'Homme Rouge ou le temps du désenchantement, magnifiquement traduit par Sophie Benech, publié chez Actes Sud à la rentrée dernière a reçu le Prix Medicis de l'essai 2013.
Svetlana Alexievitch a mis près de vingt ans pour l'écrire, transcrivant peu à peu des centaines d'entretiens au long cours qui racontent, dans une langue magnifique, l'épopée soviétique et la naissance de la nouvelle Russie à travers autant d'histoires intimes et de destins singuliers. Livre symphonique, captivant, bouleversant qui explique mieux que toutes les enquêtes historico-journalistiques les récents soubresauts aux confins de l'ex-empire soviétique. Autrefois, malgré les souffrances effroyables de millions de personnes, il y avait la fierté et la croyance en un monde nouveau bâti sur le sacrifice des hommes. A l'arrivée, ceux qui avaient tout accepté pour des idées se sont retrouvés les mains vides, vaincus par Mac Donald et Mercedes, gouvernés par l'argent et le crime.
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