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Contributor
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Publication history
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Title
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Lead
| - Troisième partie d'une interview enregistrée de Jean-Luc GODARD, cinéaste, à l'occasion du Festival de Cannes et de la présentation de son dernier film, "Adieu au langage", en compétition. Il parle notamment de son film précédent, "Film socialiste", tourné sur le paquebot Costa Concordia, qui a coulé depuis, donne son point de vue sur les élections européennes et l'actualité politique en général, revient sur sa carrière et exprime son avis sur le travail des autres cinéastes de la nouvelle vague.
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Duration
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Genre
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Keyword
| - campagne électorale
- carrière professionnelle
- cinéaste
- naufrage
- vie politique
- élection européenne
- actualité
- courant artistique(Nouvelle vague)
- film(Film socialiste)
- paquebot(Costa Concordia)
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has producer
| - Radio France, 2014 (Producteur)
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Summary
| - Matinale spéciale Jean-Luc GODARD. En compétition au Festival de Cannes avec le film "Adieu au langage" et absent de la Croisette, le cinéaste accorde une interview exclusive à Patrick Cohen (interview diffusée en trois parties : première partie à 7h52, deuxième partie à 8h20). Le générique d'Interactiv est mixé avec des extraits de films réalisés par JL GODARD. Itw de Jean-Luc GODARD chez lui en Suisse (troisième partie ) : son film précédent "Film socialisme" tourné en partie sur le Costa Concordia [paquebot ayant fait naufrage en janvier 2012] ; le bon cinéma, et avant lui la littérature et la musique, annonce les catastrophes à venir ; quand il a su que le Costa Concordia avait sombré il s'est dit "Heureusement qu'on n'y était pas !" ; son regard sur l'Europe et les élections européennes : "Ils ont fait une monnaie commune avant de faire une culture commune...Ça ne peut pas marcher...Dany [Daniel COHN-BENDIT]...il quitte son siège, son rôle, au moment où ça va mal ! Ils sont tous comme ça !...Il vaut mieux que ça aille mal à un moment parce que le mal vous dit quelque chose. Le mal est votre allié pour vivre bien...Autant mettre Marine LE PEN à la présidence !...On regarde pendant cinq ans ce qui se passe et puis après on la vire !", mais se défend d'être pour la politique du pire ; à 6'40, Patrick Cohen lui présente l'ouvrage d'Annick BOULEAU "Passage du cinéma, 4992" (éd. Ansedonia) [recueil de 4992 fragments dentretiens avec ceux qui font le cinéma] : "Une des très bonnes histoires du cinéma même si y'a aucune image...C'est un beau boulot" Citant Philippe SOLLERS qu'il dit admirer en tant que critique, il ajoute : "Ce ne sont pas des citations, ce sont des preuves" ; se souvient qu'il co-écrivait les critiques de ses films avec Yvonne BABY [critique au journal "Le Monde"] ; révèle que lui et sa compagne [Anne-Marie Miéville] ne suivent l'actualité qu'au travers de la lecture de "Libération" et "Charlie Hebdo" ; François HOLLANDE et Ségolène ROYAL ont inspiré l'idée de départ de "Film socialisme", compare un titre de film à un titre bancaire et un film à une manière de payer une dette ; il continuera à faire des films si les producteurs le permettent, quant à l'envie il relève "Il n'y a pas grande différence entre envie et nécessité" et admet "Je ne sais faire que ça" ; évoque ses compagnons de la Nouvelle Vague, Agnès VARDA qui faisait partie du "Groupe rive gauche" alors qu'eux étaient "rive droite", les disputes sur les films mais pas entre personnes, "On ne connaissait rien chacun l'un de l'autre" ; la cassure avec François TRUFFAUT : "J'ai mis longtemps à oser dire à François que je trouvais absolument nuls ses films"; son respect pour le travail de Jacques RIVETTE ; il n'aimait pas le travail d'Eric ROHMER mais bien qu'ayant longtemps habité le même immeuble que lui, ils se croisaient sans rien se dire ; RIVETTE lui a dit à propos d'"Une Femme est une femme" : "C'est du PICASSO ! Et j'étais très fier. C'est un film qu je déteste et que je trouve nul" ; à propos de Christophe HONORE qui s'est inspiré d'"Une femmes est une femme" pour son film "Les chansons d'amour" : "Pauvre garçon, écoutez, il fait ce qu'il veut !" ; ne pense pas à la mort mais à la souffrance qu'il ne pense pas pouvoir éviter, confesse avoir souvent pensé au suicide de Paul LAFARGUE et de sa femme Laura MARX et possède un exemplaire du livre "Suicide mode d'emploi".
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