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Contributor
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Publication history
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Title
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Lead
| - Au cours de la cette tranche horaire, Marc VOINCHET s'entretient avec Camille GRAND, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique sur la crise ukrainienne, sur l'intervention européenne, sur le rôle de l'OTAN et sur la visite de Vladimir Poutine en Crimée. Leurs propos sont complétés par l'analyse de Nicole GNESOTTO, professeur titulaire de la Chaire sur l'Union européenne au CNAM.
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Duration
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Genre
| - Interview entretien
- Tranche horaire
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Keyword
| - Poutine, Vladimir
- Russie
- Ukraine
- Union européenne
- interview
- politique
- référendum
- sécurité
- élection
- défense nationale
- géopolitique
- Otan
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has producer
| - Radio France, 2014 (Producteur)
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Summary
| - - à 01:13'19 - Camille GRAND, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique depuis 2008 : le référendum en Ukraine. Souligne que Poutine a "envoyé le week-end dernier des signaux divergeants", ce qui lui permet "d'accentuer la pression sur le gouvernement de Kiev dont il conteste la légitimité". Le tournant sera "les élections présidentielles du 25 mai". - à 01:16'27 - Commente ses propos écrits dans "Commentaire N°146", "la crise ukrainienne bouleverse le paysage stratégique européen et jette une lumière crue sur la politique révisionniste de Vladimir Poutine qui poursuit une entreprise unilatérale et coordonnée de déconstruction de l'ordre européen hérité de l'après-guerre froide." - à 01:18'31 - L'objectif géopolitique de l'Ukraine ; la réflexion à l'échelle européenne ; le gouvernement ukrainien et ses relations avec la Russie. - à 01:23'35 - Nicole GNESOTTO, professeur titulaire de la Chaire sur l'Union européenne au CNAM. Auteur de "Faut-il enterrer la défense européenne ?", au micro d'Amélie Perrot : livre son analyse sur les conséquences de l'actualité ukrainienne sur l'OTAN et sur l'Union européenne. - à 01:25'07 - Camille GRAND : constate "la situation paradoxale où l'OTAN reprend une légitimité très forte dans sa mission de base qu'est la sécurité collective et à la défense de l'Europe et en même temps ne peut pas être le vecteur de solutions politiques de la crise ukrainienne", "les européens se tournent vers les Etats-Unis". - à 01:26'25 - La question de "l'exportation des Mistral" pour la Russie. Deuxième partie - à 01:52'18 - Réagit à la chronique de Brice Couturier "L'UE, puissance commerciale / la Russie, puissance militaire". - à 01:54'31 - Pense que la Russie actuelle est dans "l'idée de la restauration d'une sorte de grandeur russe qui aurait été, par hypothèse, humiliée dans l'après guerre froide par un certain nombre de décisions." Rappelle "le cur de la critique poutinienne : on nous a imposé des décisions quand nous étions faibles". - à 01:56'43 - Le rôle de la Pologne. - à 01:59'04 - L'éventualité d'une guerre civile en Ukraine. - à 01:59'45 - Nicole GNESOTTO, au micro d'Amélie Perrot : pourquoi l'Europe de la défense a autant de mal à s'imposer. - à 02:01'15 - Camille GRAND : ajoute que "le débat institutionnel entre l'UE et l'OTAN n'est pas central". Ce qui lui "semble le plus important c'est la réalité des chiffres et des capacités". - à 02:02'20 - Souligne l'intérêt d'"observer les tendances" des budgets de la défense des pays européens. - à 02:04'30 - La dissuasion ; la volonté politique. - à 02:07'55 - La logique de non prolifération des armes nucléaires. - à 02:09'47 - La légitimité de l'OSCE, et le processus politique face à la crise ukrainienne. - à 02:11'48 - Donne son point de vue sur l'attitude de Vladimir POUTINE. - à 02'13'10 - Souligne l'importance des élections présidentielles du 25 mai qui marquent le début d'un processus.
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Producer summary
| - Vladimir Poutine les avaient appelés à repousser leur référendum et pourtant, pourtant, les militants pro-russes ont décidé de maintenir le vote concernant la « déclaration d'indépendance » de la république autoproclamée de Donetsk. La Crimée avait connu un scénario similaire. On connaît la suite
Camille Grand Corinne Amar © Radio France
La tension ukrainienne peut-elle dans ces conditions baisser ? Ce référendum marque-t-il un tournant, ou bien la seule et véritable échéance pour l'Ukraine, c'est le 25 mai prochain, date des élections présidentielles ?
Vendredi, Vladimir Poutine s'est rendu en Crimée pour la première fois depuis son rattachement à la Russie le 18 mars, le tout dans le cadre des commémorations de la victoire de 1945 sur l'Allemagne nazie. Tout un symbole. Alors que les négociations avec les pays européens et les Etats-Unis sont au point mort sur la question de l'Ukraine, comment interpréter cette visite triomphale de Poutine qui jouait la carte de l'apaisement quelques jours plus tôt ?
Faut-il déduire que toute la stratégie du président russe, c'est de dire ce qu'il ne fait pas et de faire ce qu'il ne dit pas ?
Dans ces circonstances, les forces de l'OTAN envisagent une présence permanente à l'Est, mais pour quoi faire ? Et les pays de l'Union européenne ont-ils intérêt à apporter à l'OTAN un soutien sans condition ? L'adage romain avait-il déjà tout dit : « Si vis pacem, para bellum ». « Qui veut la paix prépare la guerre ». D'accord, mais dans ces circonstances : qui veut vraiment la paix ? Et qui prépare vraiment la guerre ?
Nous recevons ce matin Camille Grand, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique
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