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Contributor
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Publication history
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MediaResource
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Title
| - La séance est ouverte : la loi Veil de 1974
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Lead
| - Emission de Jean LEBRUN enregistrée au théâtre du Vieux-Colombier à Paris, dans le cadre de la série "La séance est ouverte", qui propose aujourd'hui, avec des comédiens du Français, la restitution du débat parlementaire autour de la loi Simone Veil de 1974 sur l'interruption volontaire de grossesse.
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Duration
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Genre
| - Réalisation dans un lieu public
- Lecture
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Keyword
| - loi
- débat parlementaire
- Veil, Simone
- avortement(IVG)
- théâtre(Vieux Colombier)
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has producer
| - Radio France, 2014 (Producteur)
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Producer summary
| - [Source site internet de France Inter]
1974 : le débat autour de la loi Veil sur l'interruption volontaire de grossesse
Série « La séance est ouverte » au Vieux-Colombier
Ceux qui avaient voté Mitterrand au second tour de la présidentielle de 1974 n'attendaient pas de grands changements de la part de Valéry Giscard d'Estaing, mais pas non plus ceux qui avaient voté pour lui. Qui prévoyait que les mots prononcés pendant la campagne auraient un contenu ? Et voilà soudain que s'ouvrent des pistes qui paraissent inouïes. Par exemple, dans le domaine dit aujourd'hui "sociétal" : la majorité à 18 ans, le divorce par consentement mutuel, l'allocation au parent isolé, la suppression du registre dans les hôtels qui permettait de repérer les couples illégitimes...
Le débat sur l'avortement s'inscrit dans ce climat de réforme. A l'époque, la loi de 1920 était encore en vigueur et il suffisait d'un juge d'instruction vindicatif pour la réveiller. Des cars partaient chaque week-end pour Amsterdam, remplis de candidates à l'avortement. Michel Poniatowski, le premier conseiller de VGE, jugeait qu'il fallait agir vite, d'autant qu'une minorité de catholiques fondamentalistes chauffait les feux pour transformer la question en un enjeu politique de première grandeur.
Plus que des autorités religieuses, la difficulté allait venir des parlementaires de droite. VGE n'avait pas osé convoquer de législatives après la présidentielle. Sa toute neuve ministre de la Santé, Simone Veil, venue de la magistrature entra donc pour la première fois dans l'arène face à une majorité, en principe la sienne, mais déterminée à dire non comme elle l'avait déjà fait l'année d'avant pour une réforme de l'avortement bien moins libérale.
La sincérité n'allait pas suffire à Simone Veil. Il allait lui falloir le soutien personnel du Premier ministre Jacques Chirac, celui du président de l'Assemblée Edgar Faure et celui de la gauche.
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Identifier
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