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| Contributor
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| Publication history
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| Title
| - Genre, une question internationale : Etudes de genre, science ou front de lutte ?
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| Lead
| - Dernier épisode d'une série de quatre consacrée à la théorie du genre à travers le monde. Aujourd'hui Florian DELORME s'intéresse à la question de savoir si les études de genre sont une science ou un nouveau front de lutte. Il reçoit pour en parler : Fatou SARR, sociologue, maîtresse de conférences et directrice du Laboratoire Genre et recherche scientifique de l'IFAN Cheikh Anta Diop (Sénégal), Anne-Emmanuelle BERGER, professeur d'études du genre et responsable du Centre d'études féminines et d'études de genre de l'université de Paris 8 et Miriam PILLAR GROSSI, professeure au département d'anthropologie et directrice de l'Institut d'études de genre (IEG) et du groupe de Recherche sur les identités du genre et les subjectivités (NIGS).
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| Duration
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| Genre
| - Interview entretien
- Magazine
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| Keyword
| - femme
- société
- enseignement supérieur
- féminisme
- théorie(du genre)
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| has producer
| - Radio France, 2014 (Producteur)
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| Producer summary
| - [Source site France Culture]
Le développement des études de genre peut sembler paradoxal. D'un côté la question du genre est née d'un mouvement politique et social : celui des luttes féministes
et de l'autre, l'étude de genre à pour vocation de produire de la pensée scientifique, à devenir un champ autonome et diplômant.
Comment construire une science qui a par nature vocation à s'engager dans la cité, à modifier l'ordre établi ? Comment ne pas perdre la force transdisciplinaire et militante du genre tout en obtenant la reconnaissance universitaire ?
Les contextes culturels nous montrent des relations bien différentes entre université et luttes sociales. Au Brésil, le réseau extrêmement dense de chercheurs sur le genre est au service immédiat des politiques publiques, dans un pays extrêmement violent envers ses femmes et ses minorités sexuelles.
Au Sénégal, le défi _de Fatou Sarr en fondant son laboratoire sur le genre est de démontrer la pertinence de ces recherches et de les utiliser pour améliorer, sur le terrain, la situation des femmes dans la société sénégalaise.
En France, alors que pensée universitaire et luttes féministes sont nées en même temps entre les mêmes murs dans les années 70, la discipline peinait à s'imposer à l'université jusqu'à ces toutes dernières années.
Invité(s) :
Fatou Sarr, sociologue, maîtresse de conférences et directrice du Laboratoire Genre et recherche scientifique de l'IFAN Cheikh Anta Diop (Sénégal).
Anne-Emmanuelle Berger, professeur d'études du genre et responsable du Centre d'études féminines et d'études de genre de l'université de Paris 8
Miriam Pillar Grossi, professeure au département d'anthropologie et directrice de l'Institut d'études de genre (IEG) et du groupe de Recherche sur les identités du genre et les subjectivités (NIGS).
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| Identifier
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