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| - [Source : site internet RFI]
L'échéance approche, J moins 3 pour les élections européennes. 380 millions d'électeurs aux urnes pour élire un des piliers de la démocratie de l'UE, le Parlement européen, et par ricochet pour la première fois, désigner leur candidat préféré pour prendre ensuite la tête de la Commission européenne.
Direction tout d'abord, l'Allemagne. Le principal parti de la coalition, la CDU d'Angela Merkel devrait très bien s'en sortir. Il est en tête dans les sondages en misant tout sur la popularité de la chancelière
Et dimanche, on votera aussi en Ukraine. Pour les présidentielles. Un scrutin sous haute tension, observé de très près par le monde entier et par l'Europe en particulier. Parmi les candidats, on retrouve l'égérie de l'ancienne révolution Orange de 2004. Ioulia Timochenko. Après avoir passé deux ans et demi en prison, et retrouvé la liberté à la faveur de la révolution Maidan, et du départ en exil de son ennemi juré, Viktor Ianoukovitch la voilà en campagne. Elle ne sera probablement pas la prochaine présidente ukrainienne, mais elle est déjà incontournable.
L'indépendance énergétique, c'est une des préoccupations de l'Europe face à la crise ukrainienne. Un thème qui s'est invité tout le long de cette campagne électorale pour les européennes en Pologne. Le pays tire 80 % de son électricité du charbon. Un combustible décrié dans l'UE en raison de son impact sur la pollution atmosphérique, mais pour Varsovie, pas question de laisser tomber le charbon pour des motifs écologiques. Reportage dans la plus grande centrale thermique d'Europe, au charbon.
Revue de presse en Hollande et en Grèce
C'est aujourd'hui que les Hollandais se rendent aux urnes pour élire leurs députés européens. Les Pays-Bas, pays fondateur de l'Europe aujourd'hui en proie au doute. Si les pro-Européens se sont fait entendre, les eurosceptiques sont donnés gagnants.
Toute la presse donne le populiste de droite Geert Wilders, et son Parti de la Liberté, comme le favori.
En Grèce, la presse s'est positionnée de manière très idéologique. La crise a bien été au cur de cette campagne européenne, mais le gouvernement via la presse conservatrice a surtout insisté sur les annonces de sortie de crise...tandis que la presse de gauche a dénoncé l'austérité.
Et on termine par le regard très décalé de la Norvège. Un pays qui n'est pas membre de l'Union Européenne, qui ne votera donc pas pour les élections européennes mais qui, en tant que voisin, suit de très près ce scrutin.
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