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En compagnie d'Eglantine Eméyé, le pédopsychiatre Marcel Rufo répond aux questions posées par des parents ou des grands-parents au sujet de leurs enfants ou petits-enfants.
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Je ne supporte plus la garde alternée pour mes enfants de 8 et 11 ans. Peut-on changer de mode de garde ?
Question par téléphone
Cécile, 36 ans, 3 enfants
Je suis divorcée depuis 6 ans ?, mon ex-mari et moi avons opté pour une garde alternée pour nos enfants de 8 et 11 ans. Cette alternance devient très compliquée par rapport aux activités des enfants, au collège de mon fils et la vie en général d'une famille recomposée.
Peut-on changer de mode de garde ?
Réponse de Marcel Rufo
La question que vous posez c'est : est ce qu'il faut conserver la garde alternée pour « toujours » ? C'est à l'adolescence que les enfants y répondent. C'est le moment où ils veulent un lieu fixe. Pour le collège mais surtout pour les copains et les copines. Car ils prennent une place majeure voir supérieure aux parents dans la vie quotidienne.
Ainsi les adolescents démarchent, sans être contre la mère ou le père, pour une domiciliation plus confortable.
A partir de là, qu'est ce qu'il faut faire ? La décision revient au juge des affaires familiales. Ca mérite un débat, qui ne soit pas polémique ou agressif. Et l'une des clés de cette décision c'est l'avocat de l'enfant. Il est là pour porter le discours de l'enfant, plutôt que ce soit vous ou le père qui le portiez.
Mon fils de 18 ans suce encore son pouce. Il n'a aucune motivation pour rien. Comment le sortir de sa torpeur ?
Question d'une lectrice de Version Femina
Denise, 55 ans, 4 enfants
Mon fils de 18 ans suce encore son pouce à la maison devant nous
Par ailleurs, il n'a aucune motivation pour rien, va à reculons à l'école depuis la maternelle, est toujours fatigué. Les prises de sang sont bonnes et il ne fait pas de dépression. Comment le sortir de sa torpeur?
Réponse de Marcel Rufo
Sucer son pouce à 18 ans c'est très tard. Il est dans une position de « gros bébé » régressif, ainsi il se sent très confortable dans son statut de bébé.
Il faut revenir avec lui sur « Qu'est ce que tu veux faire ? Qu'est ce que tu veux devenir ? », au lieu de chercher une maladie, d'une part et de toujours le soutenir dans son statut de bébé d'autre part. Il en tire ainsi tous les bénéfices « de ne rien faire ».
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