Keyword
| - Hollande, François
- Royal, Ségolène
- Trierweiler, Valérie
- acteur
- chef d'Etat
- information
- journalisme
- média
- politique
- réseau social en ligne
- vie politique
- vie privée
- document d'archives
- droit
- rumeur
- Gayet, Julie
- Baudis, Dominique
- fidélité
- magazine de presse(Closer)
- Belghoul, Farida(enseignante et militante politique)
- Enocchi, Jean(avocat de Julie Gayet, lors d'une audience)
|
Summary
| - - à 03'28 - Elise KARLIN, journaliste politique à "L'Express", auteur de "Le Président qui voulait vivre ses vies" (Fayard) : précise que son livre fait part de la façon dont la vie sentimentale de François HOLLANDE a pesé sur sa vie publique. Ajoute que la jalousie de Valérie TRIERWEILER s'est exprimée dans des réunions politiques et a joué sur des décisions politiques. Rappelle que Ségolène ROYAL n'est pas ministre en 2012, uniquement pour des raisons privées. Souligne que l'époque veut que l'on ne peut pas être à l'Elysée et avoir des vies contradictoires. - à 08'28 - Isabelle VEYRAT-MASSON, historienne et sociologue des médias, directrice de recherche au CNRS : dit qu'à l'étranger on est sidéré que la mère des enfants de François HOLLANDE puisse être ministre de son gouvernement. - à 10'24 - Mariette DARRIGRAND, sémiologue : pense que la présidence HOLLANDE aura marqué un cap dans la peopolisation de la politique. Trouve que le livre d'Elise KARLIN n'est pas une enquête et que l'on apprend rien. - à 12'32 - Elise KARLIN : dit que Valérie TRIERWEILER a demandé aux biographes de François HOLLANDE de ne pas dire un mot de Ségolène ROYAL, que Canal Plus rend la rumeur sur Juliet GAYET et le président crédible. - à 15'38 - Matthieu ARON, directeur de la rédaction de France Inter, coauteur avec Franck Cognard de "Folles rumeurs, les nouvelles frontières de l'intox" (Stock) : se souvient sur les premières rumeurs d'une liaison supposée du chef de l'Etat. Croit que dans la décision de "Closer" de publier les photos, il y a eu le sentiment de se faire avoir par la communication du chef de l'Etat. - à 18'18 - Mariette DARRIGRAND : souligne que la façon dont la vie privée s'est inflitrée dans la vie publique est un problème politique. - à 18'48 - Isabelle VEYRAT-MASSON : se demande si la décision de publier les photos de "Closer" aurait été la même sur un président aussi affaibli. - à 24'26 - Matthieu ARON : pense que si le président de la république dément des rumeurs qui s'avèrent vraies cela a un impact catastrophique sur l'opinion et la confiance que l'on peut accorder aux politiques. Explique qu'avec l'explosion des réseaux sociaux, on est face à une forme de publication de droit universel, et que des rumeurs peuvent, en quelques heures faire le tour de la France, voire le tour du monde. Prends l'exemple du cas de la théorie du genre (un fait d'un côté et une rumeur de l'autre ; des parents totalement inquiets sur les réseaux sociaux). En ce qui concerne les rumeurs politiques, contate que la fachosphère a un rôle considérable. Observe que le souci est quand cela déborde de la fachosphère, et que cela touche un public beaucoup plus large. - à 30'18 - Fait part des questions que ce problème pose aux journalistes. Parle d'une dérive qui s'explique par la concurrence : des médias traditionnels, concurrencés par les résaeux sociaux et le net, peuvent avoir la tentation de ne pas passer à côté de ce qui circule sur la toile. Rappelle qu'une information doit se vérifier. - à 32'42 - Isabelle VEYRAT-MASSON : croit qu'il y a des rumeurs qui ont une fonction de manipulation, de désinformation. Pense qu'il devrait y avoir une distinction entre rumeur et information. Evoque la question de l'éthique journalistique. - à 34'15 - Matthieu ARON : précise, quà travers son enquête, il a voulu donner le sentiment que le virtuel, ce qui est faux, envahit de plus en plus souvent le monde du réel. A de plus en plus le sentiment qu'une confusion s'instaure entre le vrai, le faux, ce qui serait de l'orde d'une information, ce qui serait de l'ordre d'une intox. Indique ce qu'est "l'effet Streisand" de la rumeur, notamment à travers l'exemple de Dominique BAUDIS. - à 38'00 - Elise KARLIN : parle de l'indiscret sur les sites des journaux d'information. - à 38'15 - Matthieu ARON : pense que si l'on ne donnait que des informations exactes cela serait déjà un progrès. - à 41'11 - Mariette DARRIGRAND : se demande si l'on peut faire l'économie des interprétations du public. - à 42'20 - Elise KARLIN : dit pourquoi elle croit qu'on ne reviendra jamais au secret dans la presse. - à 43'53 - Matthieu ARON : croit que l'on ne reviendra pas au temps des secrets et que cela est plutôt mieux pour une démocratie. En illustration : - à 02'01 - ARCHIVES sonores de François HOLLANDE, président de la république, lors de sa conférence de presse en janvier 2014 (origine non identifiée) : "tout doit me conduire comme citoyen à poursuivre cette publication. Et si je me retiens, c'est parce que précisément je ne veux pas qu'il y ait deux poids deux mesures. Mais mon indignation est totale. Je dis bien totale et là-dessus il s'agit d'une question qui n'est pas personnelle, pas seulement personnelle. Mais parce que c'est une violation qui touche une liberté fondamentale et qui peut tous vous concerner : respect de la vie privée et de la dignité des personnes" (sur fond musical) (00'33). - à 02'34 - ARCHIVES sonores de Julie GAYET, actrice, en mars 2014 à New York (en anglais) (origine non identifiée) : "I will answer my private life is my private life" (00'10). - à 07'01 - Jean ENOCCHI, avocat de Julie Gayet, lors d'une audience : pense que c'est une atteinte à la vie privée que de suivre les gens, de les traquer. Ajoute qeu l'atteinte à la vie privée est avérée. - à 14'14 - ARCHIVES télé de Julie GAYET ("Le Grand journal", décembre 2013) : répond à la question d'Antoine DE CAUNES qui lui demande où elle en est aujourd'hui de son soutien à François HOLLANDE. Stéphane GUILLON, acteur et humoriste, rit et ajoute que François HOLLANDE venait sur le tournage et aime beaucoup le film (mais sa femme beaucoup moins) (00'43).* - à 20'51, à 39'24 - Eric CHAVEROU : chronique multimédia et image. - à 26'32 - ARCHIVES vidéo de Farida BELGHOUL, enseignante et militante politique : fait part de l'introduction, par le ministre de l'Education, Vincent PEILLON, de la théorie du genre dans les classes, de primaire notamment (00'26). - à 29'20 - ARCHIVES télé (BFM télé, 28/01/2014) : dans une école de banlieue parisienne manquait aujourd'hui un grand nombre d'élèves. L'opération s'appelle "Une journée de retrait de l'école". Quelqu'un réagit au programme ABCD égalité (00'36). - à 35'53 - ARCHIVES télé (2003) (origine non identifiée) : le nom de Dominique BAUDIS, ancien maire de Toulouse, cité dans la nouvelle affaire Alègre. Dominique BAUDIS lui-même le révèle pour lutter contre le poison de la rumeur. Une ancienne prostituée qui accuse Dominque BAUDIS d'avoir participé à des soirées sadomasochiste, témoigne. - à 45'00 - Nathalie LOPES et Yassine BOUZAR : le clin d'oeil.
|
Producer summary
| - [Sources site internet : www.franceculture.fr]
Emission Le Secret des sources
le samedi de 8h10 à 9h
Politique, rumeurs et vie privée : la presse entretient-elle la confusion des genres ?
Cette semaine, "Le Secret des sources" se demande quel est le rôle fondamental des journalistes et les limites à ne pas franchir.
Vie privée des politiques, utilisation sans réserve du conditionnel, évocation de simples rumeurs parfois qui se révèlent complètement fausses, les journalistes doivent sans cesse se remettre en cause, vérifier les informations, réfléchir à l'intérêt de telle ou telle information.
Invité(s) :
- Matthieu Aron, directeur de la rédaction de France Inter
- Elise Karlin, journaliste politique à l'Express
- Isabelle Veyrat-Masson, historienne et sociologue des médias, directrice de recherche au CNRS
- Mariette Darrigrand, sémiologue
|