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Title
  • La grande table : émission du 27 mai 2014
Lead
  • Ce magazine culturel est présenté par Caroline BROUE et Antoine MERCIER. En première partie d'émission, conversation avec les chanteurs Jeanne CHERHAL et Albin DE LA SIMONE sur le thème : qu'est-ce qu'être une femme ou un homme ? En seconde partie d'émission, entretien avec Eloi LAURENT, économiste à l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE), enseignant à Sciences-Po Paris et à Stanford. Il est interrogé par Magali REGHEZZA, géographe et maître de conférences à l'ENS d'ULM pour une discussion sur l'écologie au secours de l'état providence à l'occasion de la sortie de son dernier essai " Le bel avenir de l'Etat-providence ".
Duration
Genre
  • Magazine
Keyword
  • chanson
  • développement durable
  • femme
  • écologie
  • économie
  • homme
has producer
  • Radio France, 2014 (Producteur)
Producer summary
  • [Source France Culture] Première partie musique autour de La Grande Table : Jeanne Cherhal et Albin de la Simone sont nos invités. "Qu'est-ce qu'être une femme, qu'est-ce qu'être un homme ?" se demandent-ils, dans leurs derniers albums respectifs : "Histoire de J." (Universel music, 2014) et "Un homme" (Tôt ou tard, 2013). Jeanne Cherhal et Albin de la Simone TM © Radio France Deux chanteurs de la "Nouvelle chanson française" : Jeanne : On nous a réunis sous cette étiquette. On ne l'a pas forcément cherché. Albin : C'est vrai, cependant, qu'à partir de Dominique A, Miossec, il y a eu un renouveau. Nous, on a suivi... Texte et musique : Jeanne : J'ai besoin d'avancer sur les deux terrains en même temps. Albin : Je commence par le texte. C'est lui qui donne la raison d'être de la musique. Mais au final, texte et musique sont aussi importants l'un que l'autre. Jeanne Cherhal et Albin de la Simone se rejoignent finalement sur un seul but, commun à leur deux albums : "Cultiver notre identité sans jeter de la poudre au yeux." Retrouvez la Petite Minute de Thibaut Sardier en fin d'émission : il nous conduit aujourd'hui à Versailles, qui se met aux couleurs de la Chine jusqu'au 26 octobre 2014 à l'occasion d'une exposition intitulée "La Chine à Versailles, art et diplomatie au XVIIIe siècle". Le dernier invité de La Grande Table aujourd'hui est Eloi Laurent, économiste à l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE), enseignant à Sciences-Po Paris et à Stanford, à l'occasion de la parution de son dernier essai Le bel avenir de l'Etat-providence, aux éditions Les Liens qui Libèrent. Magali Reghezza, géographe et maître de conférences à l'ENS d'ULM, est aux côtés de Caroline broué et d'Antoine Mercier pour mener la discussion avec notre invité. Eloi Laurent affirme que la faute historique commise par l'Europe a été de vouloir démanteler l'Etat-providence. Suite aux résultats des élections européennes, et la montée des extrêmes-droites, cette affirmation n'est-elle pas hautement confirmée ? Eloi Laurent et Magali Reghezza CM © Radio France Eloi Laurent : Ces résultats ont en fait mis à jour deux pôles contraires de pensée en Europe. D'une part, certains sont pour le démantèlement de l'Etat-providence, et d'autre part se développe ce que j'appelle la social-xénophobie. Les pays nordiques, qu'on voit pourtant comme des modèles parfaits d'Etats-providence, accueillent des contre-modèles, qui visent bien à défendre les Etats-providence, mais contre les immigrés. Ce sont des forces qui le défendent sur des logiques xénophobes et racistes. Nous n'avons pas retenu les leçons de notre histoire. L'histoire, c'est cela, une idéologie qui s'ajoute aux événements. Et en Europe, actuellement, l'idéologie consiste à dire que l'Etat-providence est responsable du déclin européen. Or, dans le monde entier ce qu'on admire dans l'Europe, c'est l'Etat-providence. Le XXe siècle a été le siècle des risques sociaux. Jusqu'à ce qu'ils soient pris en charge par l'Etat-providence. ça a été une vraie révolution ! Le XXe siècle, comme siècle de violence a aussi été le siècle du miracle absolu du développement humain. Le XXIe siècle, lui, sera celui des crises environnementales. Deux choix s'offrent à nous : soit, on ne fait rien, soit on crée les institutions nécessaires. Il faut sortir de l'incertitude qui caractérise la question écologique (on ne peut prévoir les crises), pour l'appréhender à partir de la notion de risque, et ainsi voir qui est reponsable de quoi, avec quelle conséquence pour qui. C'est cela qui permettra de sortir de l'inégalité et d'avancer vers l'égalité. "Désamorcer la charge moralisatrice de la question pour la politiser." Retrouvez les Idées au quotidien de Raphaël Bourgois à 12h55 : une nouvelle chronique qui poursuit la réflexion sur les résultats des élections européennes et la crise de la démocratie participative qu'ils ont mise en exergue. Le dernier numéro de la revue du Mauss propose une alternative positive à cette crise sous le titre Du Convivialisme comme volonté et comme espérance.
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  • 5932183_001
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  • INA-LD
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