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Title
  • Lutte contre les hépatites virales
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Genre
  • Débat
  • Magazine
  • Reportage
Keyword
  • recherche médicale
  • santé publique
  • traitement médical
  • hépatite virale
has producer
  • Radio France Internationale, 2014 (Producteur)
Producer summary
  • [Source Kantar Media] : A l'occasion de la journée nationale de lutte contre les hépatites virales, l'ANRS rend aujourd'hui un rapport sur la prise en charge des hépatites B et C, ces maladies restent longtemps silencieuses avec peu de symptômes au début ce qui favorise à terme des cirrhoses et des cancers du foie, 350 millions de personnes sont infectées par le virus de l'hépatite B dans le monde, 180 millions pour l'hépatite C. Il existe un vaccin et des traitements pour l'hépatite B qui doivent être pris à vie. Pour l'hépatite C pas de vaccin mais une révolution avec l'arrivée de nouveaux médicaments qui vont permettre de guérir 90% des patients. Ces traitements sont très chers et difficile d'accès dans les pays en développement, on parle 56 000 euros en France, 80 000 dollars aux USA. Comment rendre disponible ces nouveaux traitements dans les pays en développement? Les invités sont: le professeur Jean-Michel Pawlotsky, directeur du centre national de référence des hépatites B et C, hépato gastro entérologue dans le service bactériologie, virologie, hygiène à l'hôpital Henri Mondor à Créteil. Au téléphone: le professeur Yao Bathaix Fulgence, directeur adjoint du programme national de lutte contre les hépatites virales en Côte d'Ivoire. 11:12:28 Jean-Michel Pawlotsky fait le point sur les modes de transmissions des virus de l' hépatite B et C: par voie sexuelle, de la mère à l'enfant, par le sang, transmission directe le virus de l'hépatite C se transmet uniquement par voie sanguine. Pour la contamination de la mère à l'enfant il y a des moyens de prévention, notamment la vaccination de l'enfant à la naissance et le traitement par immunoglobulines. Cela implique de diagnostiquer l'hépatite B chez la mère. Pour l'hépatite C la transmission par voie sexuelle est rare, il y a une épidémie chez les populations homosexuelles qui ont des pratiques traumatiques, s'il n'y a pas de contact de sang à sang le virus ne se transmet pas. Pour l'hépatite B, la transmission peut aussi se faire par les fluides du corps comme les larmes ou la sueur, car le virus est très concentré. Au téléphone, le Pr Daniel Dhumeaux, hépatologue au CHU Henri Mondor à Créteil et à l'Université Paris est, coordinateur du rapport sur la prise en charge des personnes infectées par les virus de l'hépatite B ou C. Il faut améliorer le dépistage des hépatites, en France un tiers des personnes atteintes de l'hépatite C l'ignore, la France est en première position pour le dépistage et le traitement des hépatites B et C. Il reste des efforts à faire, le dépistage est directement lié à l'efficacité des médicaments. Aujourd'hui le virus de l'hépatite B est contrôlé à 90% par des agents pris par la bouche sans effets indésirables, il n'y a pas de guérison, il faut un traitement indéfini. Pour l'hépatite C, il y une guérison après trois mois de traitement avec une efficacité de 90%. 11:18:19 Comment améliorer le dépistage et les populations à risques (usagers de drogues)? Il faut renforcer la stratégie de dépistages sur facteurs de risques en informant la population et les médecins traitants, l'utilisation de nouveaux outils comme les tests rapides sanguins ou salivaires. La population fortement touchée par l'hépatite B et C sont les hommes jeunes. La vaccination contre l' hépatite B en France a rattrapé son retard grâce à la possibilité d'un vaccin hexavalent, 80% des nourrissons aujourd'hui sont vaccinés contre l' hépatite B, le souci c'est la vaccination qui s'est arrêtée en 1998 chez les adolescents, aujourd'hui moins d'un adolescent sur deux est vacciné contre l' hépatite B, alors que c'est une population à risques. Aujourd'hui ce sont les personnes à risque de développer des cirrhoses et des cancers qui sont prioritaires pour les nouveaux traitements. Lorsque le cout des traitements aura baissé on pourra s'attaquer au reste de la population des malades. Le Pr Jean-Michel Pawlotsky est d'accord avec l'idée des priorités de santé dans les nouveaux traitements des hépatites B et C, les objectifs sont différents pour l'hépatite B et l'hépatite C en terme d'éradication, le virus de l'hépatite B peut être éradiqué grâce à la vaccination s'est l'un des objectifs de l'OMS. Pour l'hépatite C, le seul mode d'éradication est le blocage des modes de transmissions. 11:24:24 le Pr Daniel Dhumeaux évoque la prise en charge des personnes infectées par les virus de l'hépatite B ou C en France, lors de la journée organisée par l'ANRS, le rapport commandé par notre ministre de la santé concerne la France, il n'est pas question de l'accessibilité des traitements dans les pays du sud. Barthélemy appelle d'Abidjan de Côte d'Ivoire, il ne comprend pas pourquoi il y a aussi peu de communication sur les hépatites contrairement aux VIH. Le Pr Jean-Michel Pawlotsky,était en Zambie il y a deux semaines ou il était invité à parler des hépatites virales, il a été frappé par l'ignorance de la réalité, le problème en Afrique est connu depuis longtemps mais a été occulté par l'urgence de l'épidémie du SIDA, psychologiquement l'hépatite est moins inquiétante. Les instances internationales se sont réunies pour décider quelles étaient leurs grandes priorités de santé en matière de maladie infectieuses: le VIH, la tuberculose et le paludisme, elles ont oublié les hépatites. Evènement d'antenne Barthélemy appelle d'Abidjan de Côte d'Ivoire, il ne comprend pas pourquoi il y a aussi peu de communication sur les hépatites contrairement aux VIH. Le Pr Jean-Michel Pawlotsky donne des éléments de réponse: les instances internationales se sont réunies pour décider quelles étaient leurs grandes priorités de santé en matière de maladie infectieuses: le VIH, la tuberculose et le paludisme, elles ont oublié les hépatites. La mortalité des hépatites est très importantes, mais les hépatites sont sans symptômes très longtemps, lorsque les gens sont malades il est très souvent trop tard, il faut mettre en place un dépistage pour identifier les malades qui vont pouvoir bénéficier d'un traitement, comme il n'y a pas eu de campagne de communication, d'explications, de formations, ce dépistage n'est pas réalisé dans la plupart des pays. La France a donné l'exemple grâce à une décision ministérielle. Il faut également former le personnel soignant sur ces maladies. 11:37:03 Barthélémy pose une autre question les hépatites B et C ont-elles la même dangerosité? oui mais le risque de passer à une forme chronique n'est pas le même, pour la C si on est contaminé à l'âge adulte c' est 80% pour la B c'est moins de 5%. L'évolution de la maladie est la même. 11:37:46 Si le virus est présent et que l'on vaccine le malade il n'y a pas de risques d'aggravation. 11:39:03 L'efficacité du vaccin est avéré avec très peu d'effets secondaires, il a fait reculer la survenue du cancer du foie dans les pays d'Asie. Pour l'évolution le virus déclenche une inflammation qui déclenche un processus de fibrose dont le stade ultime est la cirrhose. Au téléphone le Pr Yao Bathaix Fulgence, Directeur Adjoint du Programme National de Lutte contre Les Hépatites Virales en Cote d'Ivoire. Il donne les chiffres de la prévalence des hépatites en Côte d'Ivoire qui oscille entre 8 et 10%. Les traitements disponibles en Côte d'Ivoire sont chers comme l'interféron. La vraie difficulté c'est l'accessibilité du traitement, ils ont mis en place des campagnes de sensibilisation et de dépistages, ils ont fait appel à la population, aux autorités, aux partenaires financiers et aux partenaires de développement, en 2012 un programme national de lutte contre les hépatites virales a été mise en place pour promouvoir les médicaments dans les hôpitaux public et promouvoir l'assurance maladie publique. 11:45:24 Le programme national de vaccination en Côte d'Ivoire suit les recommandations de vaccination contre l'hépatite B à la naissance, en pratique ce n'est pas encore effectif, ils recommandent aux patientes de se faire vacciner ou de vacciner les enfants dès la naissance. 11:47:35 Dans le cas de la transmission mère enfant le Pr Jean-Michel Pawlotsky recommande la vaccination dès la naissance et le traitement par immunoglobulines et dans les pays à forte prévalence, comme la Côte d'Ivoire, il faut mettre en place une vaccination systématique de tous les enfants dès la naissance pour protéger la population et faire diminuer l'épidémie. Il prend l'exemple de la Chine qui a mis en place cette pratique pour l' hépatite B. Il faut aider les pays du sud à mettre en place cette politique de vaccination systématique. Le Pr Yao Bathaix Fulgence répond sur l'aide apportée par l'Alliance pour la vaccination, les immunoglobulines posent des problèmes de moyens en Côte d' Ivoire. 11:51:21 Abdul appelle de Guinée et il se pose des questions sur le mode de transmission, il a été dépisté de l'hépatite C car il ne voit pas comment il a pu attraper le virus, il n'a jamais eu de transfusion sanguine. Le professeur Jean-Michel Pawlotsky, lui répond, il y a un tiers des malades de l'hépatite C pour lesquels on ne retrouve pas de mode de contamination. Pour l'hépatite C on trouve un traitement par voie orale dont le cout est prohibitif 100 000 euros pour 12 semaines de traitement, l'industrie pharmaceutique sous la pression a pris conscience du problème et les laboratoires sont en train de génériquer leurs médicaments avec des laboratoires indiens pour la diffusion à couts réduits dans les pays du sud. 11:55:21 Ferdinand qui appelle du Gabon, il a contracté l'hépatite C et veut connaître le traitement le moins cher. 11:57:31 Jean-Michel Pawlotsky donne ses conseils pour se protéger et lutter contre les hépatites. Jean-Michel Pawlotsky, explique quelle est la procédure de la vaccination contre l'hépatite B. C'est deux à trois injections en primo vaccination et un rappel tous les cinq à 10 ans.
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