Summary
| - Vote sanction ou vote d'adhésion ? - Annick LEPETIT (PS) : les Français ne sont pas europhobes, c'est un vote de défiance vis à vis de l'Europe, de la majorité, des partis. - Edouard FERRAND (FN) : c'est l'adhésion à un projet alternatif, patriote, politique : frontières, sortie de l'euro. Les départements agricoles et les jeunes ont voté pour le FN qui continue son ascencion. - Christophe BOURSEILLER (Sciences politiques) : vote rejet des partis et du système. - Frédéric DABI (IFOP) : adhésion et sanction. Jamais la Gauche ni le président n'ont été si bas. Deux électorats pour le FN : la base classique : jeune, masculine, populaire, et électorat de la France des salariés pour qui rien n'évolue, ni sous la droite, ni sous la gauche. - Edouard FERRAND : la victoire des partis contre l'UE est globale, comme la crise économique. Ils proposent une fédération des états-nation pour en finir avec le tout économique. - Christophe BOURSEILLER : analyse de la montée des populismes en Europe, perçue comme "excluante des peuples". - Frédéric DABI : la France pro européenne est impactée par l'idée que la France perd plus qu'elle ne gagne avec l'Europe, idée contraire à celle transmise par De Gaulle et Mitterrand. 2ème partie Faut-il repenser l'Europe ? - Annick LEPETIT : la nécessité d'une politique qui garde un cap et d'une Europe unie. - Edouard FERRAND : la déroute du PS, son absence de projet, font qu'il ne lui reste plus qu'à se réfugier dans une Europe des marchés. - Frédéric DABI : aucune enquête ne dit que les Français veulent quitter l'euro, mais jugé trop cher, il impacte le pouvoir d'achat. Le FN remporte l'adhésion sur le projet mais pas sur sa mise en oeuvre. - Christophe BOURSEILLER : voit chez Marine Le Pen le retour d'une forme de gaullisme (autonomisme patriote). - Edouard FERRAND : la constitution du groupe d'extrême droite, les alliés européens. Les conséquences du refus de la proportionnelle. Ils veulent transformer l'UE. - Frédéric DABI : la mauvaise connaissance de l'Europe vient de campagnes trop courtes, et de l'utilisation de ces élections comme marche pied.
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