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Contributor
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Publication history
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MediaResource
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Title
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Lead
| - Emission spéciale en direct de l'Institut français de Copenhague.composée de reportages, de chroniques et d'interviews.
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Duration
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Genre
| - Interview entretien
- Magazine
- Reportage
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Keyword
| - Danemark
- enseignement
- politique intérieure
- politique économique
- élection européenne
- Copenhague
- bonheur
- banque du sperme
- restaurant(Noma)
- série télévisée(Borgen)
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has producer
| - Radio France, 2014 (Producteur)
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Summary
| - En direct de l'Institut français de Copenhague. Le Noma vient de remporter pour la quatrième fois le titre envié de meilleur restaurant du monde ! Classement controversé dautant quun méchant norovirus avait envoyé soixante-trois clients à lhôpital, tout ça parce que la notice indiquant aux employés de se laver les mains après chaque passage aux toilettes n'était rédigée qu'en danois. A 1'55" itw de René REDZEPI, chef du Noma (en anglais, traduction simultanée) : les deux façons de réagir, perdre confiance ou aller de l'avant (15"). A 5'35" Jean-Marie COLOMBANI, journaliste : le modèle danois. Reportage de Caroline Gillet sur la plus grande banque mondiale de sperme. A 10'10" itw de Sean, vingt-huit ans, donneur de sperme (en anglais, trad. simul.) : son physique, les raisons pour lesquelles il est devenu donneur (4'25"). Lactualité au Danemark. A 15'30" invitée Lally HOFFMANN, journaliste et éditorialiste sur la chaine publique TV2 : le problème des réformes, les difficultés économiques, les points communs entre la France et le Danemark, les élections européennes et l'euroscepticisme (4'45"). Entretien politique. A 21'45" itw de Sofie CARSTEN NIELSEN, ministre de lEnseignement supérieur : la présence de femmes au gouvernement mais pas dans les élections locales, les divisions de la société sur ce sujet, le système éducatif qui est plus tourné vers le groupe et la solidarité, le modèle unique danois, le talent qu'il faut cultiver, l'absence de notes pour les enfants, les raisons de l'apparition d'un courant populiste, les élections européennes (11'55"). Le mode de vie. A 42'25" itw d'un professeur de lycée en congé parental pour s'occuper de sa fille de dix mois (en anglais, trad. simul.) : est très heureux de s'occuper de sa fille et de rester à la maison (25"). A 43'20" itw d'une désigner, céramiste, mère de jumeaux de cinq ans (en anglais, trad. simul.) : le temps passé dans la maison et l'importance de la décoration, la rigidité des mentalités, le poids des impôts (50"). A 44'25" itw de Meik WIKKING, directeur de l'Institut de recherche sur le bonheur (trad. simul.) : l'étude d'une banlieue de Copenhague de dix mille habitants, le sentiment d'isolement social de 15% des gens, la proposition de jardins partagés (40"). A 46'05" itw d'une mère d'un enfant de cinq mois (trad. simul.) : va beaucoup au cinéma et laisse son bébé à l'entrée car la confiance règne (20"). A 47'40" invité Anders FOGH JENSEN, philosophe, auteur de "The project society" : l'obligation de bonheur et d'humilité, le snobisme à l'envers, l'égalitarisme, la défiance de l'éloquence et de l'intellectuel, le sentiment de solitude, les projets en permanence, les relations entre les gens, l'évolution de la danse et le détachement, l'Etat-providence en train de se dissoudre (9'35") ; à 62'10" : l'activation du citoyen pour améliorer la société, l'impression que les politiciens n'écoutent pas, la politique de droite menée par la gauche et la frustration des gens (1'30"). La démocratie participative à la danoise : le Mind Lab, structure financée par plusieurs ministères danois, composée d'artistes, d'anthropologues et de designers pour élaborer des solutions visant à fluidifier le rapport des citoyens aux politiques publiques. A 57'55" itw de Kit LYKKETOFT, vice-présidente du Mind Lab (trad. simul.) : la connexion permanente avec les citoyens, la composition du Mind Lab, le recours à l'imaginaire qui doit rester concret dans son application, la proposition de solutions nouvelles, sa formation, la réflexion pour une société plus juste (3'05"). La série télévisée "Borgen". A 65'05" itw de Adam PRICE, scénariste de la série Borgen (trad. simul.) : le succès inimaginable, les lois votées qui ne correspondent pas au désir du peuple, le professionnalisme de la vie politique et les formes de consensus qui ne correspondent pas à la volonté du peuple, la réduction de l'action politique, ses personnages (4'25"). La chronique sonore de Romain SEIGNOVERT : les traditions populaires loufoques en Europe.
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Producer summary
| - [Source site Internet de France Inter] :
Le bonheur est au Danemark, pas dans le pré ! Dans ce pays de plus de 5,5 millions d'âmes, la gastronomie est reine, l'égalité hommes-femmes plus forte qu'ailleurs et le souci de l'environnement pleinement partagé par tous. Mais comment font-ils ?
Je ne vous dis pas comme on est chanceux d'être ici, à Copenhague, au Danemark. On vous le répète depuis ce matin, mais nous sommes dans le pays le plus heureux du monde ! Si. C'est scientifique. C'est un rapport de l'ONU qui l'affirme... C'est un livre qui vient de sortir en France « Heureux comme un Danois » qui enfonce le clou
et le supplément Style de l'express qui clame cette semaine : « Nous sommes tous Danois ! » Mais pourquoi sont ils plus heureux que nous, ces 5 millions et demi de Danois ?
Eh bien d'abord : ce sont les plus forts en
cuisine ! Et oui, le NOMA de Copenhague vient de remporter pour la quatrième fois le titre envié de meilleur resto du monde ! Classement controversé d'autant qu'un méchant norovirus avait envoyé, en 2013, 63 clients du Noma à l'hôpital
Tout ça parce que la notice indiquant aux employés de se laver les mains après chaque passage aux toilettes n'était rédigée qu'en danois ! Mais le chef René Redzepi a refusé de céder à l'abattement !
Voilà : ça c'est l'esprit viking ! Et si l'autre raison d'être heureux, c'était
les femmes ? Birgit Niborg, Première ministre du Danemark que vous avez aimé dans la série Borgen
eh bien, dans la vraie vie, c'est Helle Thorning-Schmidt, Première ministre femme depuis 2011
Mais si, vous la connaissez Helle ! Helle avait fait un selfie avec Barack Obama et James Cameron lors de l'hommage à Nelson mandela qui a fait le tour du monde !
Et oui, si les Danois sont heureux, c'est peut-être parce que les Danoises le sont : un an de congé maternité, place obligatoire en crèche pour les enfants, des pères qui s'occupent de leurs bambins... Ici, toilettes hommes ou femmes, pas de différence, et il y a des tables à langer partout.
Allez dans le désordre, peut-être les Danois sont-ils heureux parce qu'ils sont écolos. Ici, tout le monde roule à vélo et, d'ailleurs, Copenhague est "Capitale verte" de l'Europe cette année ; ou peut-être sont-ils heureux, car eux croient à la politique, aux vertus du dialogue permanent et du consensus, heureux tout simplement parce qu'ils ont confiance. Ils se font confiance... Ici, quand on va au ciné ou au café, on laisse les landaus dehors
avec les bébés dedans !
Le Danemark est-il le pays du bonheur ? Pas si simple, le peuple danois est peut-être heureux, mais il est aussi en voie de disparition ! Alerte
les Danois ne font plus de bébés ! Une agence de voyage en a même fait un argument publicitaire. Profitez des vacances et venez à Paris faire des petits Danois !
Faites le pour le Danemark clame le slogan pub ! Allez
si on peut au moins servir à ça
Mais pas que. Car figurez-vous qu'il y a quelques jours Catherine Deneuve est venue, ici, à Copenhague pour voir sur scène un remake des Parapluies de Cherbourg avec, dans son propre rôle, Birgitte Yort Sorensen, le jeune journaliste de la série Borgen
Alors nous avons certes plein de leçons à apprendre ici, mais heureusement nous restons parfois une source d'inspiration
sexuelle et artistique : ouf !
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